Lecourtier : relancer les travaux des cinq

L’ambassadeur de France au Liban Philippe Lecourtier a assuré hier que «son pays faisait de son mieux pour une reprise des réunions du comité de surveillance», issu des arrangements d’avril (États-Unis, France, Liban, Syrie et Israël). Au cours d’une visite de courtoisie au secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Zouheir Hamdane, M. Lecourtier a indiqué qu’il espérait que «les pourparlers entre les cinq parties concernées aboutiront à des signaux positifs». «Il s’agit pour ces parties de faire preuve de bonne volonté», a-t-il poursuivi. «Nos responsables essayent par tous les moyens diplomatiques possibles de pousser à la reprise des réunions du comité de surveillance», a ajouté M. Lecourtier. «Je pense que l’année 2000 sera importante pour le Liban, parce que nous souhaitons qu’elle soit l’année de la paix pour ce pays ainsi que pour toute la région», a-t-il indiqué. Au sujet de la date d’une éventuelle reprise des réunions, le diplomate français a affirmé «attendre des informations des deux présidents du comité». «Nous espérons avoir de bonnes nouvelles rapidement», a-t-il ajouté. Concernant le processus de paix, M. Lecourtier a souligné que «la France n’était pas concernée directement, mais œuvrait pour créer une ambiance favorable à la reprise des pourparlers».