L'Italie disposée à fournir un contingent en cas d'accord de paix avec Israël

Dans un communiqué publié hier, l’ambassade d’Italie au Liban a confirmé que le chef du gouvernement Sélim Hoss est attendu en Italie, en visite officielle, demain mercredi 1er mars et après-demain 2 mars. Durant son séjour à Rome, M. Hoss rencontrera plusieurs responsables du gouvernement italien. C’est dans ce contexte que s’inscrivait la visite du chargé d’affaires italien Diego Brasioli à M. Hoss samedi dernier. Le communiqué précise que «l’Italie soutient activement un règlement juste et durable du conflit arabo-israélien, sur base des résolutions de l’Onu. En outre, l’Italie participe déjà aux forces internationales de maintien de la paix et d’observation au Sinaï et au Golan ainsi qu’à la Finul au Liban-Sud. Conformément à cet engagement, l’Italie est donc disposée à participer, avec ses forces, à d’éventuels dispositifs de garantie d’un futur accord de paix entre Israël et ses voisins arabes». Rappelons que M. Hoss doit également se rendre jeudi prochain au Vatican où il sera reçu par le pape Jean-Paul II et le chef de la diplomatie vaticane, Mgr Jean-Louis Tauran. Sur un autre plan et dans le cadre de ses rencontres hebdomadaires avec les députés, M. Hoss a reçu hier M. Hussein Hajj-Hassan accompagné d’une délégation du Centre islamique d’orientation. Les entretiens se sont axés sur le marché de l’emploi et les relations de l’Agence nationale pour l’emploi avec les diverses ONG. C’était ensuite au tour du député Mansour Ghanem el-Bone d’être reçu par le chef du gouvernement avec qui il s’est entretenu des débouchés offerts aux fruits libanais sur les marchés arabes et plus spécialement en Libye. M. Hoss devait également rencontrer, à tour de rôle, les députés Ammar Moussawi, Abdallah Kassir, Rabiha Keyrouz, Kabalan Issa-el-Khoury, Gébrane Tawk, Salah Haraké et Riad Sarraf accompagné du consul honoraire de Tchéquie Amer Arslan. Parmi les autres visiteurs du Grand Sérail, figuraient aussi le ministre des Postes et Télécommunications Issam Naaman, le directeur général de la Sécurité de l’État, le général Édouard Mansour, puis le président du conseil d’administration du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) Mahmoud Osman.