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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Réunions de l'OCI - Arrivée à Téhéran du président de la Chambre Berry : plutôt que de subir, réagissons !

C’est accompagné des députés Sami el-Khatib et Mohammed Fneich que le président de la Chambre, M. Nabih Berry, est arrivé hier à Téhéran après une courte escale à Dubaï afin de présider les réunions de l’Union des Parlements de l’Organisation de la conférence islamique, dont les travaux commenceront aujourd’hui. Après avoir remercié l’Iran pour sa contribution à la reconstruction des sous-stations électriques détruites à la suite des attaques israéliennes, M. Berry a regretté «le manque de coordination» entre les pays islamiques. «Nous ne nous réunissons qu’à la suite d’une agression contre l’un des pays membres, nous ne faisons que subir, a-t-il répondu à l’un des journalistes présents. Nous ne redoublons pas d’efforts, nous ne réagissons pas afin d’éviter qu’Israël, ou d’autres, puissent agresser un quelconque pays arabe ou islamique». Évoquant ensuite le rôle de la Résistance au Liban, M. Berry a rappelé que c’était la première fois, dans l’histoire du combat israélo-arabe, «qu’une résistance arrivait, sans négociations ni compromissions, à contrer les visées de l’ennemi israélien». Et revenant sur la décision d’Ehud Barak, celle-là même qui prônait lors des dernières élections israéliennes un retrait du Liban avant le 7 juillet 2000, M. Berry a estimé qu’«il n’y avait là rien de nouveau». La nouveauté dans l’attitude israélienne réside, selon lui, dans «les manœuvres de Barak visant à retirer Israël de l’arrangement d’avril afin de réduire à néant la concomitance des volets libanais et syrien et d’arriver à des accords de sécurité avec le Liban en dehors de tout cadre prédéfini». Selon le chef du Parlement, le seul but des menaces répétées de la «troïka israélienne» est de «mettre à genoux» le Liban et sa résistance et «ceci est inadmissible», a affirmé M. Berry, pour qui la seule solution est dans «un retrait inconditionnel et sans réserve d’Israël du Liban». Rappelons que le chef du Parlement avait fait une courte escale à Dubaï avant son arrivée en Iran, escale au cours de laquelle il avait, dans une conférence de presse, déclaré que le comité de surveillance issu de l’arrangement d’avril reprendrait ses travaux «d’ici 10 à 12 jours» en présence d’Israël. M. Berry avait également stigmatisé les récentes déclarations du Premier ministre français, M. Lionel Jospin, affirmant qu’«elles ne constituent pas seulement une attaque contre le Liban mais aussi une attaque contre le président Chirac lui-même et ses prérogatives». Il avait également estimé que la nouvelle donne en Iran n’allait pas se répercuter sur la politique de Téhéran à l’égard du monde arabe en général et du Liban et de sa résistance en particulier. Enfin, répondant à une question concernant la présence ou non du Hezbollah au Liban-Sud à la suite d’un éventuel retrait israélien, M. Berry a affirmé qu’«à l’instar du mouvement Amal, du Parti syrien national social, du Parti progressiste ou de n’importe quel Libanais, le Hezbollah fait partie intégrante du tissu social au Liban-Sud».
C’est accompagné des députés Sami el-Khatib et Mohammed Fneich que le président de la Chambre, M. Nabih Berry, est arrivé hier à Téhéran après une courte escale à Dubaï afin de présider les réunions de l’Union des Parlements de l’Organisation de la conférence islamique, dont les travaux commenceront aujourd’hui. Après avoir remercié l’Iran pour sa contribution...