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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Championnats européens Monaco trébuche, la Juve accentue son avance (photo)

Moins d’un mois après avoir éliminé les Monégasques en quart de finale de la Coupe de la Ligue, Strasbourg a renouvelé l’exploit lors de la 27e journée du championnat de France de football en s’imposant à l’ASM sur le même score (3-2), dimanche, tandis que la Juventus, qui a battu à Turin l’AS Rome (2-1), a augmenté son avance en tête du Championnat d’Italie de football, à l’issue de la 23e journée. Cette victoire permet aux Strasbourgeois de prendre à l’Olympique de Marseille la douzième place du classement, s’éloignant ainsi de la zone rouge des relégables en fin de saison. Les Alsaciens ont pris l’avantage dès la 16e minute. À la suite d’un corner, une reprise de la tête d’Olivier Echouafni finissait au fond des filets de Fabien Barthez, le portier de la Principauté. Mais Monaco qui, malgré cette défaite en Alsace, reste largement en tête du classement de la première division avec dix points d’avance sur Lyon, allait retrouver espoir grâce à David Trezeguet. Par deux fois, l’attaquant international allait marquer, rejoignant ainsi en tête du classement des buteurs Sonny Anderson (Lyon) avec 18 buts marqués depuis le début de la saison. À la 22e minute, Trezeguet reprenait un centre en retrait de Sabri Lamouchi pour égaliser avant de donner l’avantage à Monaco à la 30e par un tir du point de pénalty. La joie des Monégasques était de courte durée, Teddy Bertin remettant les deux équipes à égalité à la 39e minute sur coup franc. Moins de dix minutes après le début de la seconde mi-temps, les Strasbourgeois allaient prendre un avantage définitif par Brahim Hemdani. Le milieu de terrain alsacien inscrivait le troisième but de son équipe par un tir à ras de terre à la 62e minute. Lyon, victorieux de Marseille (2-0), a réalisé la bonne opération en prenant seul la deuxième place derrière Monaco. Le club lyonnais a enfin réagi. Après la débâcle subie à Nantes (6-1), les hommes de l’entraîneur Bernard Lacombe, pourtant réduits à dix, ont su trouver les ressources pour battre Marseille, vice-champion en titre, et recouvrer des ambitions envolées après l’élimination en Coupe de la Ligue par Bastia. L’OM ne s’est plus imposé au stade Gerland depuis avril 1994. Quelques heures auparavant, le Paris SG a laissé passer une occasion de prendre une petite option sur cette deuxième place après avoir concédé contre Nancy un quatrième nul à domicile (1-1). Le club lorrain n’a plus perdu depuis le 28 août 1991 au Parc des Princes. Et il a fallu un but dans les arrêts de jeu d’Eric Rabesendratana, un ancien de Nancy, pour sauver l’essentiel d’autant que Nancy a mené après un penalty de son vétéran irlandais Tony Cascarino. Nantes, qui n’a pas gagné en Gironde depuis août 1982, s’est lourdement incliné devant Bordeaux (3-0). Une bonne préparation pour les tenants du titre avant leur déplacement à Manchester en Ligue des champions mercredi. Montpellier est pratiquement en deuxième division après son nul contre Lens (1-1) tandis que Sedan a confirmé qu’il était bien la révélation de la saison après son nul (1-1) à Metz, invaincu depuis le début de l’année. La Juventus en tête La Juventus compte quatre points d’avance sur la Lazio Rome, vainqueur à domicile d’Udinese (2-1) samedi, qui devance maintenant d’une longueur le Milan AC tenu en échec à Cagliari (0-0). L’équipe turinoise a ainsi pratiquement écarté l’une de ses rivales les plus directes rejetée à 8 points à 11 matches de la fin du tournoi. La Juventus, toujours invaincue à domicile et qui n’a perdu qu’une seule fois en 23 matchs, à Lecce, le 26 septembre, lors de la 4e journée, s’est imposée au terme d’un match plaisant mais qui n’a jamais atteint les sommets. Parfaitement organisée autour d’une défense solide, la meilleure du lot avec 11 buts encaissés, l’équipe turinoise n’a pas laissé beaucoup d’espaces à la redoutable ligne d’attaque romaine (49 buts) et à un Francesco Totti un peu décevant. La Juventus a ouvert le score sur une volée du gauche du Néerlandais Edgar Davids hors de la surface (30e). L’AS Rome a égalisé grâce à un tir en retourné du gauche de Marco Delvecchio (37e), sur une remise aérienne de Vincenzo Montella consécutive à un coup franc. Mais les hommes de l’entraîneur Carlo Ancelotti ont repris l’avantage par son buteur Filippo Inzaghi (46e), qui a repris près de la ligne de but un bon centre d’Alessandro Birindelli de la droite. La Lazio est remontée à la deuxième place mais n’a jamais vraiment dominé son sujet devant Udinese. «Nous avons beaucoup souffert dans les vingt dernières minutes, a commenté l’entraîneur de la Lazio, le Suédois Sven Goran Eriksson. Mais c’est un bon résultat et nous avons fort bien joué durant une heure». Sous l’impulsion de son meneur de jeu, l’Argentin Juan Sebastian Veron, la Lazio a ouvert la marque par son défenseur central Paolo Negro (18e), qui, bien servi par une passe en retrait de Fabrizio Ravanelli, a trompé le gardien Luigi Turci d’un tir croisé. Peu après le retour des vestiaires, les Romains ont aggravé le score par le Chilien Marcelo Salas (48e), lancé à la limite du hors jeu par Veron et qui s’en est allé battre Turci de près. Après ce but, la Lazio a baissé de rythme et a même subi la loi d’Udinese qui, après avoir réduit l’écart par l’espoir Tomas Locatelli (89e), a manqué de très peu l’égalisation durant les arrêts de jeu. Le Milan AC a abandonné deux points précieux sur le terrain de Cagliari, pourtant avant-dernier du classement. La formation d’Alberto Zaccheroni, privée de trois titulaires, Alessandro Costacurta, Paolo Maldini et Massimo Ambrosini, s’est montrée décevante offensivement, et plus particulièrement l’Ukrainien Andrei Chevtchenko très effacé. «Résultat sans commentaire, il n’y a rien à dire, Cagliari s’est montré meilleur que nous sur cette rencontre», a reconnu l’entraîneur des champions d’Italie. L’Inter Milan, qui n’a laissé aucune chance à Venise (3-0), a confirmé son retour au premier plan et pointe à la quatrième place devant l’AS Rome. La Fiorentina avait interrompu samedi sa longue série noire, en allant écraser (4-0) Parme, complètement à la dérive. Le Deportivo conforte sa position de leader Le Deportivo La Corogne, victorieux de Majorque (2-1), a conforté sa position en tête du championnat d’Espagne de football à l’issue de la 26e journée, commencée samedi par la nette victoire du Real Madrid (3-0) face à l’ancien dauphin, le FC Barcelone, relégué à la 5e place. Grâce à des buts de leurs attaquants vedettes, le Néerlandais Makaay et le Brésilien Djalminha, la Corogne a profité de la lutte entre les deux ténors samedi et compte désormais six points d’avance sur le tandem Saragosse-Real et 8 points sur le Barça. Un écart qui sera difficile à combler pour les poursuivants de la Corogne. Malgré un football retrouvé et une victoire dans le grand classique contre le FC Barcelone, Vicente Del Bosque, l’entraîneur du Real, refuse d’ailleurs de s’enflammer. «Je ne veux pas pécher par modération mais il faut rester prudent», a déclaré le technicien lors de la conférence d’après match alors que l’international brésilien Roberto Carlos rappelle qu’il est «facile de se motiver contre le Barça mais qu’il faut aussi bien jouer contre les autres équipes de la Liga». De son côté, Louis Van Gaal, l’entraîneur néerlandais du Barça, a estimé que la très nette victoire du Real était due à l’arbitrage tout en avouant que la défaite était un «coup au moral mais que la Liga n’est pas perdue». Le Barça est désormais 5e derrière Saragosse (2e) qui a mis fin à une série de mauvais résultats en écartant (2-1) le Celta Vigo (7e). Milosevic, troisième meilleur buteur du championnat, a retrouvé le chemin des filets après six rencontres sans marquer. Alaves est également passé devant le Barça. Le promu (4e) n’en finit pas d’étonner et sa victoire contre l’Atletico Madrid, privé de son buteur Jimmy Hasselbaink, suspendu, peut caresser l’espoir de disputer la Ligue des champions. Statu quo en Allemagne Le leader Bayern Munich et ses deux poursuivants, Bayer Leverkusen et Hambourg, ont tous gagné à domicile lors de la 22e journée du championnat d’Allemagne. Le Bayern reste donc nettement en tête avec cinq points d’avance sur Leverkusen et huit sur Hambourg, et peut ainsi continuer à viser un triplé historique: titre national, coupe et Ligue des champions. Le club bavarois, pour son 100e anniversaire et avant son périlleux déplacement mardi au Real Madrid pour la reprise de la Ligue des champions, s’est fait le cadeau d’une victoire logique (4-1) sur l’Eintracht Francfort (16e). Cependant, les succès de Leverkusen (3-1) sur Hertha Berlin (8e) et de Hambourg (2-1) contre le FC Kaiserslautern (5e) ont été autrement plus probants face à des adversaires aux ambitions européennes affichées. Menant 1 à 0 à la pause grâce à un but d’Alexander Zickler (34e), le Bayern a définitivement mis les choses au point en seconde période face à un club mal classé mais qui restait sur trois victoires consécutives depuis l’arrivée de son nouvel entraîneur Felix Magath. Dès la reprise, l’attaquant international brésilien Paulo Sergio marquait sur penalty (46e), avant que Zickler à nouveau (63e) et un autre international brésilien, l’avant-centre Giovane Elber, portent la marque à (4-1), Thomas Reichenberger sauvant l’honneur pour Francfort (49e). A Leverkusen, l’équipe du charismatique entraîneur Christoph Daum a tout réglé en première mi-temps grâce notamment à ses Brésiliens même si Berlin avait ouvert le score par Marko Rehmer (9e): Emerson, intenable comme meneur de jeu, a magnifiquement distribué les ballons aux côtés de l’international allemand Stefan Beinlich et, sur leurs ouvertures, l’avant-centre international allemand Ulf Kirsten (13e), le Brésilien Ze Roberto (24e) et le Germano-Brésilien Paulo Rink (28e) ont concrétisé la domination de Leverkusen. Et Daum s’est particulièrement réjoui du retour, après une longue absence pour blessure, de Kirsten qui a ausitôt retrouvé son efficacité, marquant son 150e but en Bundesliga. Quant à Hambourg, il a stoppé net l’ascension de Kaiserslautern et de son entraîneur, «le Roi Otto» Rehhagel. Bien que réduits à dix à la suite de l’exclusion pour brutalité de son défenseur international danois Thomas Gravesen (33e), les Hambourgeois ont tenu la dragée haute aux «Diables rouges» malgré les efforts de Djorkaeff, très en verve. L’arbitre leur a cependant donné, selon Rehhagel, un coup de pouce en sifflant un penalty pour une faute de main du libero international suisse Ciriaco Sforza, une décision fortement contestée par les joueurs et l’entraîneur de Kaiserslautern. Et, comme d’habitude, c’est le gardien Hans-Joerg Butt qui est allé marquer son 9e penalty de la saison (63e). Auparavant, Roy Praeger avait ouvert le score pour Hambourg (7e), l’international suédois Joergen Pettersson réduisant l’écart (79e). À noter que le Werder Brême, bien qu’ayant concédé un nul (2-2) devant Wolfsburg, a provisoirement ravi la 4e place à Kaiserslautern.
Moins d’un mois après avoir éliminé les Monégasques en quart de finale de la Coupe de la Ligue, Strasbourg a renouvelé l’exploit lors de la 27e journée du championnat de France de football en s’imposant à l’ASM sur le même score (3-2), dimanche, tandis que la Juventus, qui a battu à Turin l’AS Rome (2-1), a augmenté son avance en tête du Championnat d’Italie de...