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Actualités - OPINION

Tribune Donner le change aux travaillistes

M. Jacques Martin, conseiller général du canton de Nogent-sur-Marne, actuellement en visite privée à Beyrouth, a vivement stigmatisé, dans une communication à L’Orient-Le Jour, les derniers propos tenus par le Premier ministre français Lionel Jospin concernant les opérations du Hezbollah au Liban-Sud. M. Martin, proche de M. Philippe Seguin, souligne que les déclarations de M. Jospin sont en totale rupture avec les positions du président Jacques Chirac. M. Martin fait partie d’une délégation de l’Association «Les collectivités locales de France au Liban», présidée par M. Gérard Larcher, vice-président du Sénat français. La délégation remettra, en compagnie de M. Larcher, un bibliobus à l’institution «Le Foyer de la Providence» de Salhieh (Saïda). Équipé en ouvrages français, ce bibliobus sera remis en circulation au début du mois de mars dans la région de Saïda. Nous reproduisons ci-dessous la communication que nous a adressée M. Martin : «Politiquement en France je suis gaulliste et vice-président du groupe RPR au conseil général du Val de Marne, proche et ami de Philippe Seguin. Je viens de prendre connaissance des déclarations de M. Jospin notre Premier ministre lors de sa conférence de presse à Jérusalem hier. «Je suis abasourdi et profondément étonné des termes employés qui sont en totale rupture avec les positions du président de la République Jacques Chirac, seul habilité de par notre Constitution à engager la parole de la France. «Notre Premier ministre, sûrement impressionné et influencé par les déclarations et propos excessifs et inappropriés de M. David Lévy, n’a pas su garder la distance et la sérénité que nécessitent ses fonctions et ses compétences en France et encore plus dans un pays étranger. Je soupçonne que M. Jospin a privilégié son socialisme pour donner le change à des amis travaillistes israéliens au détriment du réalisme et de la volonté de la France de tout mettre en œuvre pour que le processus de paix soit plus concret et ne se limite pas à des paroles de bonnes intentions. Je tiens à préciser à nos amis libanais que les gaullistes, et le président Jacques Chirac en tête, ont la prétention (et l’histoire passée et récente en est la preuve) de pouvoir parler à toutes les parties concernées au plan régional par le processus de paix. Nous condamnons tous les actes de guerre ou de terrorisme qui ont comme conséquence la perte de vie humaines innocentes qu’elles soient libanaises ou israéliennes et le report de la réelle relance du processus de paix. À la différence de M. Jospin, dont les propos de tréteau ne doivent pas être pris plus au sérieux par nos amis israéliens que par nos amis libanais, les gaullistes qui soutiennent les positions de Jacques Chirac réaffirment, d’une part, vouloir tout mettre en œuvre pour qu’Israël puisse assurer demain pleinement sa sécurité dans le cadre d’un accord de paix garanti, et pour que le Liban puisse poursuivre sa reconstruction dans une indépendance et une souveraineté garanties par son unité et son intégrité retrouvées. «Pour terminer, il faudra que M. Jospin, en France, nous explique ce que veut vraiment dire... «que nous pouvons comprendre (en parlant des répliques israéliennes aux attaques du Hezbollah) qu’elles frappent aussi peu que possible les populations civiles». Un civil touché qu’il soit libanais ou israélien est un civil de trop et une embûche supplémentaire sur le chemin de la paix. Ce qui vient de se passer à Jérusalem ne va pas dans le sens tant attendu par les peuples de la région... «la liberté tant attendue de vivre en paix !». *Conseiller général du canton de Nogent-sur-Marne.
M. Jacques Martin, conseiller général du canton de Nogent-sur-Marne, actuellement en visite privée à Beyrouth, a vivement stigmatisé, dans une communication à L’Orient-Le Jour, les derniers propos tenus par le Premier ministre français Lionel Jospin concernant les opérations du Hezbollah au Liban-Sud. M. Martin, proche de M. Philippe Seguin, souligne que les déclarations de...