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Actualités - CHRONOLOGIE

Efforts américains et français soutenus pour réactiver le comité de surveillance

Les États-Unis et la France s’efforcent toujours de préparer le terrain à une réunion du comité de surveillance, issu des arrangements d’avril 1996, qu’Israël avait dénoncés au lendemain des raids de son aviation contre des installations électriques, dans la nuit du 7 au 8 février.L’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, a rendu visite hier au chef du Parlement, M. Nabih Berry, pour lui faire part des contacts de Washington en vue de réactiver le comité de surveillance. Le chef de la mission diplomatique française, M. Philippe Le Courtier, débattait dans le même temps des perspectives d’une reprise des réunions de ce comité, avec le ministre de la Défense, M. Ghazi Zeayter, qui l’a reçu dans la matinée. Le diplomate français devait assurer par la suite que Paris multiplie les démarches pour obtenir la mise en application de la résolution 425 du Conseil de sécurité, alors que M. Satterfield rappelait les efforts déployés conjointement avec la France pour donner une impulsion nouvelle aux arrangements d’avril 1996. En réponse à une question au terme de son entretien avec le président de la Chambre, le diplomate américain a qualifié de «fondamentaux» les sujets soulevés par le président Émile Lahoud et son homologue égyptien, M. Hosni Moubarak, lors de la visite-éclair du Raïs, samedi à Beyrouth. «Les questions soulevées par les deux chefs d’État sont pleinement approuvées par les États-Unis. Effectivement, aucune des parties au conflit (au Liban-Sud, soit Israël et le Hezbollah) ne doit prendre pour cible les civils. Elles se doivent également de respecter et d’appliquer les arrangements d’avril», a déclaré M. Satterfield. L’ambassadeur US a indiqué que Washington est en faveur de toutes les initiatives visant à freiner l’escalade et à rétablir le calme dans la partie méridionale du pays, sur base des arrangements d’avril. Il a mis l’accent sur la nécessité que des progrès soient réalisés au niveau des pourparlers, estimant que seule une paix régionale «peut mettre fin aux souffrances des Libanais et des peuples de la région». Prié de dire s’il s’attend à une prochaine reprise des réunions du comité de surveillance, le diplomate américain a répondu en exprimant l’espoir que les efforts menés conjointement avec la France déboucheront «dans un proche avenir» sur une réunion de cet organisme. Avant de recevoir le diplomate américain, le chef du Parlement s’était rendu auprès du président Lahoud pour lui rendre compte de la teneur des débats lors des réunions de l’Union des parlementaires arabes à Alger. M. Berry a aussi passé en revue avec le président Lahoud les résultats de la visite du président égyptien Hosni Moubarak. Message de Jospin Sur un autre plan, le chef du gouvernement a reçu de son homologue français Lionel Jospin la réponse au message qu’il lui avait adressé le 14 février, au lendemain des raids israéliens contre les installations électriques libanaises à Jamhour, Baalbeck et Deir-Nbouh. Dans sa réponse, le Premier ministre français exprime l’inquiétude de son pays face à l’escalade de la violence qui se répercute négativement sur la vie des Libanais. M. Jospin ajoute que son gouvernement déploie tous les efforts nécessaires en vue de parvenir à la relance des activités du comité de surveillance issu des accords d’avril 1996, que la France considère comme étant le meilleur moyen susceptible de mettre un terme aux atteintes à la sécurité des civils. «L’appui du gouvernement français est normal et vous est acquis. Comme par le passé, la France se tient aux côtés du Liban. Elle est déterminée à voir s’établir une paix équitable et globale dans la région», conclut M. Jospin. L’ambassadeur de France qui a remis le message à M. Hoss, a déclaré aux journalistes qu’il espérait une prochaine reprise des réunions du comité de surveillance et a insisté sur les efforts que son pays exerce en ce sens. Questionné sur une éventuelle visite de M. Jospin au Liban, M. Le Courtier s’est refusé à tout commentaire.
Les États-Unis et la France s’efforcent toujours de préparer le terrain à une réunion du comité de surveillance, issu des arrangements d’avril 1996, qu’Israël avait dénoncés au lendemain des raids de son aviation contre des installations électriques, dans la nuit du 7 au 8 février.L’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, a rendu visite hier au chef du...