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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Libertés publiques L'Ordre des avocats déplore la politique de discrimination pratiquée par les autorités

Le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth Michel Lyan a estimé que «les autorités concernées, bien qu’elles aient rectifié le tir, il y a un an et demi, continuent de traiter la question de l’organisation des manifestations et des rassemblements en pratiquant la politique des deux poids deux mesures. Elles distinguent entre un citoyen et un autre en autorisant une manifestation et en annulant un rassemblement pour concertation auquel a appelé une tranche de Libanais». À l’issue de la réunion hebdomadaire du conseil de l’Ordre des avocats de Beyrouth, le bâtonnier Michel Lyan a estimé que «la discrimination pratiquée à l’égard des fils d’une même patrie constitue une violation flagrante du principe de l’égalité de tous devant la loi. Elle consacre un principe étranger aux coutumes de la société civile au Liban attaché à la préservation des droits et libertés individuelles et publiques protégés par la Constitution et les lois». De son côté, le mouvement franco-libanais Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a publié un communiqué soulignant qu’il a appris avec «consternation» que les services de sécurité libanais avaient interdit la tenue d’une conférence sur les détenus libanais dans les prisons syriennes. Cette conférence, à l’initiative d’une amicale étudiante de l’Université La Sagesse à Beyrouth, aurait dû avoir lieu jeudi 17 février avec, pour intervenants : Ghazi Aad (Solid : Support of Lebanese in Detention), Me Georges Haddad (Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire Liban) et le Dr Élie Abou Aoun (Nouveaux droits de l’homme international – mission au Liban). Or les services de sécurités libanais ont par deux fois exercé des pressions pour qu’aucune salle n’accueille une conférence sur ce sujet. Il est à noter que la semaine dernière, la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme) a organisé une rencontre euro-méditerranéenne des familles de disparus à Paris, Genève et Bruxelles, qui avait permis notamment de soulever au plus haut niveau la situation des Libanais détenus dans les prisons syriennes et de dénoncer les pressions exercées par les autorités libanaises et syriennes sur leurs familles et les organisations de défense des droits de l’homme qui évoquent la question.
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth Michel Lyan a estimé que «les autorités concernées, bien qu’elles aient rectifié le tir, il y a un an et demi, continuent de traiter la question de l’organisation des manifestations et des rassemblements en pratiquant la politique des deux poids deux mesures. Elles distinguent entre un citoyen et un autre en autorisant une...