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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Hoss considère les arrangements d'avril comme représentants de la légalité internationale Le gouvernement refuse le licenciement collectif à Télé-Liban

Le Conseil des ministres a refusé d’emboîter le pas au conseil d’administration de Télé-Liban, qui avait recommandé, en date du 18 décembre dernier, la rupture de la convention collective liant la direction de la compagnie aux employés, et le licenciement de ces derniers, en prévision d’un nouveau départ sur de nouvelles bases. Cette décision est l’une des plus importantes qu’ait prise le Conseil des ministres, qui s’est tenu hier sous la présidence du chef de l’État, en présence de tous les ministres, à l’exception de M. Sleiman Frangié (Agriculture). L’une des raisons qui a poussé le Conseil des ministres à refuser la proposition du conseil d’administration de Télé-Liban est son coût exorbitant, qui se chiffre par dizaines de millions de dollars. Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi autorisant le gouvernement à contracter un prêt d’un montant de 946,25 milliards de livres, au profit de la Caisse des déplacés. Cette somme doit couvrir les frais supplémentaires qui seront payés aux descendants en ligne directe des personnes déplacées, au dédommagement des propriétaires de bâtiments ayant financé eux-mêmes la reconstruction de leur domicile, et aux frais de construction d’édifices nouveaux. Parallèlement, le Conseil des ministres a accepté la démission de deux membres de la Caisse des déplacés MM. Nadim Osseirane et Kamal Samaha. Au nombre des décisions également prises en Conseil des ministres figurent : - La création d’un syndicat des physiothérapeutes, décidant que l’affiliation à ce corps était obligatoire pour exercer la profession. - La création de deux nouveaux établissements publics : le Conseil supérieur de l’aviation civile et l’Institut général d’administration. Sur le plan politique, le gouvernement a décidé de refuser toute idée d’un amendement des termes des arrangements d’avril qui, aux yeux du président du Conseil, représente «la légalité internationale». Dans un mot d’introduction, le président Lahoud a commencé par aborder le dossier régional. Il a fait assumer à Israël «la responsabilité de l’impasse où se trouve le processus de paix», et réaffirmant «le droit du Liban de rester attaché à la résistance, jusqu’à la fin de l’occupation». Le chef de l’État a également refusé toute modification des termes des arrangements d’avril 96, et s’est félicité du climat de concorde interne qui «renforce le Liban». Prenant à son tour la parole, M. Sélim Hoss a affirmé qu’il tient les arrangements d’avril pour représentant la «légalité internationale» et a annoncé que le Liban poursuivait sa campagne diplomatique et médiatique destinée à atteindre les deux objectifs suivants : empêcher Israël de répéter ses attaques et réactiver les arrangements d’avril. À une question relative à la brutalité avec laquelle des gardes de l’ambassadeur américain ont traité certains étudiants de l’Université américaine, M. Anouar el-Khalil (Information) a déclaré que «le gouvernement demande avec insistance que certains excès soient corrigés». «Ce sont des actes qui ne doivent être en aucune façon acceptés», a-t-il encore dit.
Le Conseil des ministres a refusé d’emboîter le pas au conseil d’administration de Télé-Liban, qui avait recommandé, en date du 18 décembre dernier, la rupture de la convention collective liant la direction de la compagnie aux employés, et le licenciement de ces derniers, en prévision d’un nouveau départ sur de nouvelles bases. Cette décision est l’une des plus...