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Actualités - CHRONOLOGIE

Radio-Damas condamne la partialité des Etats-Unis

La radio d’État syrienne a dénoncé hier la position «partiale» de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, qui a imputé au Hezbollah la responsabilité de l’escalade militaire entre le Liban et Israël. «La secrétaire d’État américaine a répété les propos de James Rubin, porte-parole du département d’État, qui a fait porter à la Résistance nationale libanaise la responsabilité» de l’escalade militaire, a affirmé Radio-Damas dans son commentaire quotidien. «Cette attitude partiale américaine est singulière, car il s’agit d’une attaque barbare qui a visé un pays arabe indépendant et qui contribue à éloigner les chances de la paix» au Proche-Orient, a ajouté le commentateur. Selon la radio, «il faut contenir Israël, et non un groupe qui combat l’occupation, et l’empêcher de lancer de nouvelles attaques afin de pouvoir reprendre le chemin de la paix». De son côté, la presse officielle de Damas a dénoncé hier la politique «agressive, hégémonique et arrogante» d’Israël et affirmé que les négociations de paix avec l’État hébreu étaient «une perte de temps». «Les dirigeants israéliens ont voulu, disent-ils, envoyer un message en lançant des attaques sauvages au Liban. S’il en est un, il s’agit du refus net de ces dirigeants d’une paix juste et de leur intention de poursuivre une politique d’agression, de suprématie, d’hégémonie et d’arrogance», écrit le quotidien gouvernemental Techrine. Selon le journal, «les Arabes sont de plus en plus persuadés que négocier avec Israël est une perte de temps». «Israël ne veut ni la paix ni reconnaître les droits palestiniens, mais planifie guerres et attaques», conclut Techrine. De son côté, al-Baas, organe du parti au pouvoir, estime que «les crimes et les menaces d’Israël contre le Liban sont incompatibles avec la paix». «Les crimes du gouvernement d’Ehud Barak contre les civils et les infrastructures au Liban visent soit à provoquer une explosion militaire généralisée, soit à imposer des conditions au Liban et à la Syrie», assure al-Baas. «La Syrie est attachée à la paix, mais refuse de renoncer à une parcelle de sa terre et à un seul de ses droits, et rejette tout accord qui lui sera imposé sous (...) la menace», ajoute le quotidien. «Les hommes de la Résistance au Liban ne sont pas hostiles à la paix, et ils poursuivront (leurs opérations), attachés à leurs droits et aux arrangements d’avril» 1996, conclut le journal.
La radio d’État syrienne a dénoncé hier la position «partiale» de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, qui a imputé au Hezbollah la responsabilité de l’escalade militaire entre le Liban et Israël. «La secrétaire d’État américaine a répété les propos de James Rubin, porte-parole du département d’État, qui a fait porter à la Résistance...