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Actualités - CHRONOLOGIE

Un homme qui avait décidé d'être lui-même, sans doute une façon de choquer ...

Des Liaisons dangereuses (1959) à Barbarella (1968), en passant par le film à sketches Les sept péchés capitaux, Vadim a su créer un monde de légèreté et d’humour mais fut ressenti comme un cinéaste parfois sulfureux et libertin et accusé à plusieurs reprises d’outrage aux bonnes mœurs. Les cinéphiles gardent en mémoire la scène de Et Dieu créa la femme, qui révéla au monde, sur un rythme endiablé, les longues jambes de Brigitte Bardot, que Roger Vadim avait épousée en 1952. «C’est un homme de la génération de la nouvelle vague mais qui n’appartient pas à la nouvelle vague. Il y avait des personnalités comme lui ou Jean-Pierre Mocky», a déclaré sur LCI le journaliste de cinéma, Pierre Tchernia. Dans un livre de souvenirs publié en 1986, D’une étoile à l’autre, il avait fait scandale en évoquant en termes peu flatteurs ses liaisons successives. Cette vie sentimentale agitée lui avait inspiré un téléfilm en deux épisodes diffusé en 1996 sur France 2, «La Nouvelle tribu», qui racontait la vie d’une «famille en kit». Roger Vadim affirmait toutefois dans une «Radioscopie», dont des extraits ont été rediffusés vendredi sur France Info, avoir «toujours été un peu loup solitaire». «Je n’ai jamais pensé que j’étais un libertin. J’ai toujours aimé être moi-même, ce qui est sans doute une façon de choquer», soulignait-il. Il affirmait être «un homme qui avait décidé une fois pour toutes d’être soi-même et de ne pas répondre à la morale du moment ou à la politique du moment».
Des Liaisons dangereuses (1959) à Barbarella (1968), en passant par le film à sketches Les sept péchés capitaux, Vadim a su créer un monde de légèreté et d’humour mais fut ressenti comme un cinéaste parfois sulfureux et libertin et accusé à plusieurs reprises d’outrage aux bonnes mœurs. Les cinéphiles gardent en mémoire la scène de Et Dieu créa la femme, qui...