Tout a brusquement mal tourné hier alors que la réunion du comité de surveillance à Naqoura aurait dû apaiser un tant soit peu la tension de ces derniers jours, née des raids israéliens contre des installations électriques au Liban. De fait, Tel-Aviv a torpillé la séance et rappelé sa délégation en prétextant la mort d’un soldat israélien tué par le Hezbollah. Washington a avalisé la version israélienne en indiquant que la rencontre avait été «délibérément perturbée». Selon Israël et les États-Unis, les travaux avaient déjà commencé quand l’attaque du Hezbollah a eu lieu. Beyrouth dément, et l’un de ses délégués précise : «La réunion a avorté avant même de se tenir». De son côté, le Premier ministre Ehud Barak a promis des frappes «très douloureuses» en riposte à la mort du soldat israélien au château de Beaufort. Les neuf raids d’hier au Sud ne seraient-ils qu’un prélude à de nouvelles attaques contre des objectifs civils ? M. Barak se réserve le «droit» de frapper «quand et de la manière dont nous le voudrons».
Tout a brusquement mal tourné hier alors que la réunion du comité de surveillance à Naqoura aurait dû apaiser un tant soit peu la tension de ces derniers jours, née des raids israéliens contre des installations électriques au Liban. De fait, Tel-Aviv a torpillé la séance et rappelé sa délégation en prétextant la mort d’un soldat israélien tué par le Hezbollah....
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