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Actualités - CHRONOLOGIE

Les habitants de Kyriat Chmona continuent de fuir (photo)

Sur l’état d’esprit des habitants du nord d’Israël, l’AFP a publié hier le reportage suivant: «Des résidents du nord d’Israël, où l’état d’urgence a été décrété, continuaient de fuir vers le sud, de crainte de tirs de roquettes Katioucha en provenance du Liban-Sud». «Nous avons peur et nous ne voulons pas que les roquettes s’abattent sur nous», dit Michal Tanne, en s’apprêtant à monter à bord d’un bus se rendant de Kyriat Chmona à Tel-Aviv. Entre 300 et 400 personnes âgées ou infirmes ont été évacuées à bord de bus spécialement affrétés vers la localité de Roch Pina, à une quarantaine de kilomètres plus au sud. Mercredi en début de soirée, aucune roquette Katioucha ne s’était toutefois abattue sur l’une de ces localités frontalières, où vivent normalement quelque 300 000 personnes. Le gouvernement israélien y a décrété mardi soir l’état d’urgence, donnant de larges pouvoirs à l’armée en prévision d’éventuels nouveaux raids au Liban. L’état d’urgence, décrété pour une durée éventuellement renouvelable de 48 heures, permet au commandement militaire d’ordonner aux habitants de descendre dans les abris sous peine de poursuites judiciaires. Jusqu’à présent, l’armée s’était contentée de recommander aux habitants de se rendre dans les abris de crainte de tirs de roquettes par le Hezbollah à partir du Liban-Sud. Ceux qui ont préféré rester dans leurs localités ont passé les deux dernières nuits dans les abris. Dans certaines villes, plus de la moitié des résidents ont fui, selon les témoignages d’habitants. Des véhicules de l’armée se rendaient d’un abri à l’autre pour distribuer de la nourriture, sommant sur leur passage les gens ayant osé s’aventurer dans les rues de se réfugier.
Sur l’état d’esprit des habitants du nord d’Israël, l’AFP a publié hier le reportage suivant: «Des résidents du nord d’Israël, où l’état d’urgence a été décrété, continuaient de fuir vers le sud, de crainte de tirs de roquettes Katioucha en provenance du Liban-Sud». «Nous avons peur et nous ne voulons pas que les roquettes s’abattent sur nous», dit Michal Tanne, en...