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Actualités - CHRONOLOGIE

Arrivée du nouvel ambassadeur de France Message de Chirac à Lahoud (photo)

Le nouvel ambassadeur de France au Liban, Philippe Lecourtier, est arrivé hier soir à Beyrouth, porteur d’un message du président Jacques Chirac au président Émile Lahoud. M. Lecourtier a été accueilli à l’AIB par le directeur du protocole au palais Bustros, M. Fouad Aoun, et par le chargé d’affaires français, M. François Senemaud. Au salon d’honneur de l’AIB, le nouvel ambassadeur français s’est refusé à toute déclaration officielle, rappelant qu’il ne pouvait adopter des prises de position publiques avant d’avoir présenté ses lettres de créance au chef de l’État. M. Lecourtier s’est contenté de rappeler que le président Chirac lui avait demandé d’avancer sa venue à Beyrouth en raison des derniers développements survenus au début de la semaine. Le nouvel ambassadeur remettra aujourd’hui, jeudi, au président Lahoud le message du chef de l’État français. M. Lecourtier présentera aujourd’hui une copie de ses lettres de créance au chef de la diplomatie Sélim Hoss. Il remettra lundi ses lettres de créance au président Lahoud. La France, coprésidente du comité international de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, a demandé la réunion rapide de cet organisme, où siègent également Israël, le Liban, la Syrie et l’autre coprésident, les États-Unis. Signalons dans ce cadre que le coprésident français du comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, Laurent Rapin, a estimé hier qu’Israël avait violé les arrangements d’avril 1996 et ne pouvait unilatéralement les modifier. Les raids de représailles israéliens contre le Liban «constituent une violation flagrante et délibérée des accords d’avril puisque des infrastructures civiles très importantes ont été bombardées et détruites par la partie israélienne», a déclaré M. Rapin à des journalistes. M. Rapin a en outre estimé que la modification des arrangements que cet organisme supervise n’était pas à l’ordre du jour «dans les circonstances actuelles». «Le groupe de surveillance fonctionne sur la base de décisions qui doivent être prises à l’unanimité, par consensus, qu’il s’agisse de décisions de procédure ou de décisions de substance. Par conséquent Israël n’est pas en mesure de modifier quoi que ce soit sans l’accord des autres», a dit le chef de la délégation française. «Il y a peut-être des souhaits israéliens. Je ne vois pas comment dans les circonstances actuelles, il pourrait leur être donné suite», a-t-il poursuivi. «À ma connaissance, ni la présidence (américaine), ni la coprésidence (française), ni les Syriens, ni les Libanais n’entendent modifier les accords», a-t-il dit. M. Rapin a confirmé que les États-Unis discutaient toujours hier soir avec Israël de la tenue au plus tôt d’une réunion du groupe de surveillance.
Le nouvel ambassadeur de France au Liban, Philippe Lecourtier, est arrivé hier soir à Beyrouth, porteur d’un message du président Jacques Chirac au président Émile Lahoud. M. Lecourtier a été accueilli à l’AIB par le directeur du protocole au palais Bustros, M. Fouad Aoun, et par le chargé d’affaires français, M. François Senemaud. Au salon d’honneur de l’AIB, le nouvel...