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Actualités - CHRONOLOGIE

Boeing afghan La fuite de l'équipage provoque la colère des ravisseurs

La police britannique s’est efforcée hier d’apaiser les pirates de l’air du Boeing afghan, toujours immobilisé sur le tarmac de l’aéroport britannique de Stansted, rendus furieux par la fuite de membres de l’équipage, alors que l’hypothèse prenait corps d’un détournement motivé par le souhait d’obtenir l’asile politique. «Nous sommes parvenus à rétablir une ligne de communication positive avec ceux qui sont à bord de l’appareil», a souligné l’un des responsables de la police d’Essex, John Broughton, en reconnaissant que la situation avait connu une phase critique dans la nuit. «Ils étaient en colère, ils étaient frustrés» et «ont élevé la voix» lors des discussions qui s’en sont suivies, a souligné M. Broughton. De leur côté, les autorités britanniques ont pour la première fois hier laissé entendre que les pirates pourraient chercher, notamment, à obtenir le statut de réfugiés politiques. L’histoire récente des détournements dans le pays plaide en ce sens. En 1996, six Irakiens avaient fait atterrir de force un avion de ligne à Stansted pour pouvoir se réfugier en Grande-Bretagne. Ils y vivent toujours aujourd’hui dans l’attente de l’examen de leur demande d’asile.
La police britannique s’est efforcée hier d’apaiser les pirates de l’air du Boeing afghan, toujours immobilisé sur le tarmac de l’aéroport britannique de Stansted, rendus furieux par la fuite de membres de l’équipage, alors que l’hypothèse prenait corps d’un détournement motivé par le souhait d’obtenir l’asile politique. «Nous sommes parvenus à rétablir une ligne de...