Une opération commando, samedi à Téhéran, revendiquée par les Moudjahidine du peuple, a visé le bureau de l’ancien président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani, candidat en vue aux législatives du 18 février. L’organisation a déclaré, par le biais d’un porte-parole, avoir bénéficié de complicités à l’intérieur du régime iranien pour exécuter l’attentat. «Sans cela, il aurait été difficile pour nos combattants de parvenir à leurs objectifs», a annoncé Farid Souleimani. L’attaque, menée au mortier, a fait monter la tension alors que l’incertitude est totale sur l’issue du scrutin, opposant principalement réformateurs et conservateurs. Un ouvrier imprimeur a été tué et cinq personnes ont été blessées. Selon des sources proches de la présidence, les mortiers sont tombés essentiellement dans les jardins du Conseil de discernement dans le quartier Pasteur, le cœur politique du régime islamique, non loin de la présidence de la République, des bureaux du Guide Ali Khamenei, du pouvoir judiciaire et du siège du Parlement. M. Rafsandjani, après s’être rapproché de la gauche réformatrice, est désormais le porte-drapeau des modérés, sa famille politique, mais aussi des conservateurs.
Une opération commando, samedi à Téhéran, revendiquée par les Moudjahidine du peuple, a visé le bureau de l’ancien président Ali Akbar Hachémi-Rafsandjani, candidat en vue aux législatives du 18 février. L’organisation a déclaré, par le biais d’un porte-parole, avoir bénéficié de complicités à l’intérieur du régime iranien pour exécuter l’attentat. «Sans...
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