Autriche - L'extrême droite au pouvoir Vienne sous haute surveillance (photo)

L’entrée au gouvernement de l’extrême droite à Vienne a suscité émotion et inquiétude en Europe, mais aussi en Israël et aux États-Unis, et l’Autriche est désormais sous haute surveillance. La France et le Portugal, qui assure la présidence de l’UE, ont annoncé l’application des sanctions politiques décidées par les 14 pays membres de l’UE. Ces sanctions prévoient de suspendre tout «contact bilatéral officiel au niveau politique» avec l’Autriche, de «ne pas soutenir les candidats autrichiens aux fonctions internationales» et de ne «recevoir» les ambassadeurs d’Autriche qu’à «un niveau technique». «À partir de maintenant nous surveillerons avec la plus grande attention le comportement du nouveau gouvernement autrichien», a déclaré le Premier ministre portugais Antonio Guterres. De leur côté, les États-Unis «vont observer de très près les événements durant les prochains jours, semaines et mois», a annoncé le porte-parole du département d’État, qui a toutefois jugé «prématuré de parler de mesures concrètes». Le «préambule» signé par M. Haider et le nouveau chancelier conservateur Wolfgang Schuessel, affirmant la «responsabilité» de l’Autriche dans les crimes du nazisme, n’aura pas suffi à calmer les inquiétudes.