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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Obsèques de Akl Hachem : l'évêque de Tyr répond aux critiques

L’évêque de Tyr, Mgr Maroun Sader, a démenti hier avoir qualifié «spécifiquement» de «martyr» le numéro 2 de l’Armée du Liban-Sud (ALS) Akl Hachem, tué dimanche par le Hezbollah. «Le cardinal Nasrallah Sfeir m’a chargé de présenter ses condoléances mais ne m’a pas remis une oraison funèbre écrite. J’en ai improvisé une dans laquelle j’ai parlé du sang des martyrs qui a coulé au fil des ans, sans mentionner spécifiquement Akl Hachem», a affirmé Mgr Sader à la presse. «Si j’ai qualifié la mort de Akl Hachem d’événement douloureux, c’est parce qu’il en est ainsi pour sa famille et sa bourgade, sinon il n’y aurait pas eu autant de participants aux obsèques», a ajouté le prélat maronite, dont l’évêché est à cheval sur la zone occupée par Israël et la région de Tyr. Dans un communiqué, Mgr Sader a précisé par ailleurs qu’«il est tout à fait naturel que je partage avec les fidèles leurs joies et leurs peines et de ne pas les juger après leur mort. Cela relève du simple devoir d’un pasteur». «Ni ma participation aux obsèques ni mon oraison ne traduisent une quelconque prise de position politique», souligne le communiqué de Mgr Sader. La participation lundi de Mgr Sader aux funérailles de Akl Hachem, un maronite, dans la zone occupée a été dénoncée par le ministre de l’Information et par cheikh Mohammed Hussein Fadlallah. Il est reproché à Mgr Sader d’avoir notamment qualifié Akl Hachem de «martyr» qui a «lavé de son sang la terre de cette région». Le ministre de l’Information Anouar el-Khalil avait déclaré mardi qu’il aurait «préféré qu’il n’y ait pas de participation aux funérailles d’un agent stipendié, qui a trempé dans toutes les affaires sanglantes pour servir les objectifs d’Israël». Cheikh Mohammed Hussein Fadlallah avait qualifié cette participation de «grande faute, à l’égard non pas d’un camp politique précis, mais de toute la patrie». Dès mardi soir, Mgr Sfeir avait fait une mise au point par la voix du président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbaki. «Le patriarche n’a pas envoyé de délégué qui lise un discours en son nom comme le veut la tradition, mais s’est contenté, après avoir reçu un faire-part, de charger Mgr Sader, en sa qualité d’évêque de la région, de présenter ses condoléances», avait indiqué M. Baalbaki après une visite au siège du patriarcat maronite à Bkerké, au nord de Beyrouth. «Le patriarche a déclaré que ses positions en faveur de la Résistance sont publiques», avait ajouté M. Baalbaki.
L’évêque de Tyr, Mgr Maroun Sader, a démenti hier avoir qualifié «spécifiquement» de «martyr» le numéro 2 de l’Armée du Liban-Sud (ALS) Akl Hachem, tué dimanche par le Hezbollah. «Le cardinal Nasrallah Sfeir m’a chargé de présenter ses condoléances mais ne m’a pas remis une oraison funèbre écrite. J’en ai improvisé une dans laquelle j’ai parlé du sang...