À la veille du sommet «crucial» Arafat-Barak à Eretz aujourd’hui qui doit porter sur le statut final des territoires, et quelques heures avant que l’avion de l’émissaire américain Dennis Ross ne se pose à Jérusalem en fin d’après-midi, le gouvernement israélien a approuvé hier par vote la carte du prochain retrait militaire qui porte sur 6,1 % de l’ensemble de la Cisjordanie et qui doit intervenir le 10 février. La réaction côté palestinien a été plutôt réservée, l’Autorité affirmant que les cartes du retrait ne lui avaient pas été soumises et que l’ampleur du redéploiement devrait être décidée après concertation entre les deux parties. Ce transfert, qui aurait dû intervenir le 20 janvier dernier, donnera aux Palestiniens le contrôle partiel ou total sur 40 % de la Cisjordanie. Par ailleurs, M. Ross devait rencontrer simultanément, hier en soirée, le Premier ministre israélien Ehud Barak et le chef de l’OLP Yasser Arafat, mais ne prévoyait pas de participer au sommet d’Eretz. Dans le même temps, le Conseil central de l’OLP s’est réuni hier pour débattre de la date de la déclaration d’un État palestinien, que plusieurs factions au sein de la centrale palestinienne souhaitent voir proclamer sans qu’il soit tenu compte des négociations actuelles avec Israël. Une décision à ce sujet devrait être annoncée aujourd’hui.
À la veille du sommet «crucial» Arafat-Barak à Eretz aujourd’hui qui doit porter sur le statut final des territoires, et quelques heures avant que l’avion de l’émissaire américain Dennis Ross ne se pose à Jérusalem en fin d’après-midi, le gouvernement israélien a approuvé hier par vote la carte du prochain retrait militaire qui porte sur 6,1 % de l’ensemble de la...
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