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Actualités - CHRONOLOGIE

Démarches US urgentes pour éviter un dérapage

Quelques heures seulement après l’attentat, à l’intérieur de la zone de sécurité, contre le numéro deux de l’Armée du Liban-Sud, Akl Hachem, les États-Unis ont entrepris des contacts urgents avec Israël et le Liban afin d’éviter tout dérapage dans la région méridionale du pays. C’est ce que rapporte notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane, citant des sources diplomatiques à Beyrouth. Des démarches similaires ont été entreprises avec la Syrie, Washington craignant qu’une escalade au Sud ne menace les pourparlers de paix avec Israël. L’ambassade américaine à Awkar est demeurée dimanche dernier en contact permanent avec le département d’État à Washington afin de tenir les hauts responsables US au courant des développements au Sud. Parallèlement, le département d’État était en contact avec Tel-Aviv afin d’inciter les dirigeants israéliens à la retenue. Dans la journée d’hier, l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, a informé les responsables libanais de l’inquiétude de l’Administration Clinton concernant l’évolution de la situation au Liban-Sud. Dans une déclaration faite à l’issue d’un entretien au Palais Bustros avec le secrétaire général des Affaires étrangères, M. Zouheir Hamdane, l’ambassadeur américain a notamment souligné que «l’escalade n’aide pas à instaurer la paix». «Nous espérons fortement que toutes les parties feront leur possible pour préserver le calme en ce moment où nous tentons de les porter à se focaliser sur la réalisation de progrès dans la reprise des pourparlers, a déclaré M. Satterfield. La dégradation au Liban-Sud peut seulement causer des préjudices sans aider à la paix. Nous appelons à la retenue et nous avons entrepris des contacts à cet effet avec toutes les parties», a conclu l’ambassadeur US. Selon notre correspondant diplomatique, d’autres pays occidentaux, notamment la France, ont également entrepris des contacts au plus haut niveau afin d’éviter une escalade au Sud. Certaines sources diplomatiques estiment dans le contexte présent que d’éventuelles représailles israéliennes pourraient ne pas se limiter au Sud et pourraient s’étendre aussi à la région de Baalbeck. Les mêmes sources excluent, cependant, une attaque israélienne de grande envergure, semblable à l’opération Les Raisins de la Colère, en 1996. Notons, en conclusion, que l’émissaire européen au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos, en visite à Moscou, a appelé Israéliens et Libanais à la retenue «pour éviter une escalade dont les conséquences seraient dangereuses pour l’ensemble de la région».
Quelques heures seulement après l’attentat, à l’intérieur de la zone de sécurité, contre le numéro deux de l’Armée du Liban-Sud, Akl Hachem, les États-Unis ont entrepris des contacts urgents avec Israël et le Liban afin d’éviter tout dérapage dans la région méridionale du pays. C’est ce que rapporte notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane, citant des...