Processus de paix - A Damas, on parle de contentieux essentiel Barak rejette l'exigence syrienne d'un engagement écrit sur le Golan

Au fur et à mesure que se prolonge la période de latence précédant un hypothétique redémarrage des pourparlers syro-israéliens, le ton se durcit entre Damas et l’État hébreu, rendant encore plus difficiles les efforts américains pour relancer ce volet du processus de paix. La Syrie a exigé clairement cette fois des dirigeants israéliens de s’engager par écrit à restituer le plateau du Golan pour reprendre les négociations, une demande aussitôt rejetée par Ehud Barak. Selon les dirigeants syriens, les négociateurs israéliens se sont dérobés aux discussions sur le tracé des frontières, réclamé par Damas sur la base de la ligne du 4 juin 1967. Le report de la troisième série de pourparlers, qui était prévue pour le 19 janvier, «est dû à un contentieux essentiel et non à une dispute sur les priorités» des dossiers à discuter, a noté un diplomate arabe en poste à Damas. À Jérusalem entre-temps, Ehud Barak a réitéré son refus de tout engagement de retrait avant la reprise des négociations avec la Syrie. Il a déclaré lors de la réunion du Cabinet que la Syrie n’avait jamais demandé un engagement écrit d’Israël à se retirer du Golan jusqu’aux lignes du 4 juin 1967, «mais si une telle demande était formulée, nous la rejetterions», a-t-il ajouté.