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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Réactions Chatila : les groupes extrémistes appuyés par l'ancien régime

Le président du Congrès populaire libanais, M. Kamal Chatila, a affirmé hier que les rebelles armés du groupe al-Takfir wal-Hijra, qui avaient provoqué les incidents de Denniyé, font partie «de groupes fondamentalistes extrémistes qui ont bénéficié de l’appui de la troïka sous l’ancien régime». Au cours d’une rencontre avec la communauté libanaise du Caire, M. Chatila a estimé que «certains profitent de la misère dans laquelle est plongé le Liban-Nord pour intoxiquer des jeunes gens et les enrôler dans des groupes fondamentalistes». «De toute façon, le groupuscule armé de Denniyé ne bénéficie pas d’un appui populaire», a-t-il souligné. «Les habitants du Liban-Nord, et plus particulièrement des quartiers pauvres de Tripoli, du Akkar et de Denniyé, souffrent du fait que l’État les ignore depuis longtemps», a poursuivi M. Chatila. «Cependant, ils rappellent leurs revendications d’une manière pacifique et n’ont jamais utilisé le langage des armes, a-t-il ajouté. Il faut les traiter avec plus d’équité». Le président du Congrès populaire libanais a en outre affirmé que «l’armée libanaise avait le soutien du peuple dans son combat contre l’ennemi israélien et dans son rôle de garant de la paix civile». Il a mis l’accent sur le fait que «les Libanais, qui ont déjà vécu les difficultés de la guerre et du recours aux armes, refusent que l’on porte atteinte à la paix civile». Critiquant les informatives de presse faisant état d’«une dérive de la communauté sunnite vers le fondamentalisme», M. Chatila a estimé que «ces paroles étaient infondées et visaient à affaiblir la communauté et à porter atteinte à son rôle au sein de l’équation libanaise». Après avoir rappelé que «les musulmans avaient prouvé à diverses occasions leur attachement à l’unité du Liban», M. Chatila a enfin souligné que «ceux qui sont à l’origine du dynamitage des églises ou des mosquées ne peuvent se réclamer du christianisme ou de l’islam».
Le président du Congrès populaire libanais, M. Kamal Chatila, a affirmé hier que les rebelles armés du groupe al-Takfir wal-Hijra, qui avaient provoqué les incidents de Denniyé, font partie «de groupes fondamentalistes extrémistes qui ont bénéficié de l’appui de la troïka sous l’ancien régime». Au cours d’une rencontre avec la communauté libanaise du Caire, M....