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Actualités - REPORTAGES

Art "Nite Gallery" : un espace d'expositions et de création(photos)

Samir Salem, ingénieur, et Tony Nseir, décorateur, ont ouvert tout récemment un «centre d’art» à Horch Tabet (près du restaurant Romano). Baptisé «Nite Gallery», cet espace (ouvert quotidiennement de 11h à 23h) comprend, outre une traditionnelle salle d’exposition, des ateliers de dessin, de peinture, de poterie, de mosaïque... Ainsi qu’une «brasserie littéraire», où musiciens et poètes sont invités à se produire. Le lieu est convivial : un rez-de-chaussée spacieux, où la galerie jouxte la brasserie aux chaises gravées des signatures de peintres célèbres (Renoir, Utrillo, Monet...), et un sous-sol divisé en ateliers. Coupant les deux étages, une fontaine encastrée dans un décor «jungle» réalisé en ciment blanc peint introduit une note de fantaisie. «L’idée maîtresse de ce projet était d’encourager les jeunes talents qui n’ont pas les moyens ou la possibilité de se joindre aux académies de beaux-arts à cultiver leurs dons», expliquent les promoteurs. Ces derniers ont ainsi mis en place six ateliers : dessin, peinture, mosaïque, poterie, vitrail à froid et une technique de faux vitrail réalisable sur ordinateur. Ils ont contacté des artistes professionnels pour les cours qui sont donnés par petits groupes (7 ou 8 personnes) suivant des horaires assez souples. «Les professeurs sont directement rémunérés par les étudiants qui se divisent entre eux le prix du cours», indiquent MM. Salem et Nseir. Ange Khalil Hélou, qui est membre de l’association des artistes peintres et sculpteurs libanais, enseigne le modelage, l’art du vitrail à froid et la peinture. Son collègue, Fawzi Abdel-Sater (président de l’association précitée), est en charge du dessin et de la peinture. Wajih Nahlé a également donné un accord de principe pour un atelier de peinture. Antoine Abi-Assal et Dana Ababa s’occupent de l’atelier de mosaïque. Et Samir Salem inculque lui-même la technique, nouvelle, de faux vitrail réalisé par image traitée sur ordinateur et recouverte de granules de cristal. «Cela donne des tableaux à appliquer sur une source de lumière pour un effet de transparence. Ils peuvent ainsi orner des plafonniers ou servir de décoration murale». Pour ce qui est du matériel, les élèves ont deux choix : ils peuvent l’acheter sur place «au prix coûtant», souligne Tony Nseir. «Cela leur donne l’entière propriété de leur œuvre». Ou ils peuvent utiliser celui qu’on met à leur disposition, mais alors le fruit de leur travail devient la propriété de la «Nite Gallery». Qui comprend, par ailleurs, un coin boutique où les créations de l’atelier seront vendues. «C’est une façon de contrer l’invasion du marché par ces tableaux d’étudiants étrangers qui se vendent à 10, 20 ou 30 dollars», soutient M. Nseir. La «Nite Gallery», un refuge pour les artistes en herbe...
Samir Salem, ingénieur, et Tony Nseir, décorateur, ont ouvert tout récemment un «centre d’art» à Horch Tabet (près du restaurant Romano). Baptisé «Nite Gallery», cet espace (ouvert quotidiennement de 11h à 23h) comprend, outre une traditionnelle salle d’exposition, des ateliers de dessin, de peinture, de poterie, de mosaïque... Ainsi qu’une «brasserie littéraire», où...