Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Denniyé - L'armée allège son dispositif Tous les chefs rebelles ont été tués(photo)

L’armée a allégé hier son dispositif au Liban-Nord après les combats avec les fondamentalistes sunnites qui ont fait au moins 38 morts depuis vendredi et a capturé quatre nouveaux rebelles, selon des sources militaires. Le commandement de l’armée au Liban-Nord a indiqué aux correspondants que «tous les chefs rebelles ont été tués», sans donner leur identité. Les rebelles appartiennent, rappelle-t-on, à un groupe interdit de la mouvance des Frères musulmans, connus sous le nom d’al-Takfir wal-Hijra. Parmi les tués, figurerait le chef principal des rebelles, Bassam Ahmad Kanj, 38 ans, connu sous le nom de guerre d’Abou Aïsha. Libanais né à Tripoli, il disposerait d’un passeport américiain et aurait combattu en Afghanistan. Ces informations n’ont pas été confirmées de source officielle. Quatre rebelles, blessés, ont été capturés par l’armée dans la nuit de mardi à mercredi dans les vergers de Kfarhabou, un village temporairement envahi par un groupe de fondamentalistes, a indiqué un officier, sous le couvert de l’anonymat. Cela porte à 49 le nombre des intégristes faits prisonniers, parmi lesquels figurent des Palestiniens, selon cet officier. Trois suspects non armés ont été interpellés à des barrages routiers, a-t-il ajouté. Jusqu’à présent, les corps de 21 rebelles ont été évacués, selon les équipes de secours, qui n’excluent pas l’existence d’autres cadavres sur le terrain. Selon un officier, les rebelles étaient entre 150 et 200 et non 300 comme le laissaient croire des chiffres donnés précédemment de sources des services de sécurité. Des convois d’armement lourd, des canons tractés et des automitrailleuses, ont été vus par les correspondants en train de quitter le plateau de Denniyé, situé à 1 100 mètres d’altitude, et se diriger vers le littoral et la ville de Tripoli. Une brigade entière de l’armée, la VIIe, qui compte quelque 600 hommes, reste toutefois déployée dans la région, où elle a établi des postes de contrôle sur les routes à la recherche de rebelles en fuite. L’armée, qui a eu 12 tués dont un lieutenant-colonel, Milad Naddaf, exécuté par les rebelles, avait engagé dans l’opération plusieurs milliers d’hommes dont des unités héliportées. L’armée veut empêcher les survivants de passer au travers des mailles du filet et se cacher dans les deux camps de réfugiés palestiniens situés sur le littoral. Elle veut également les empêcher de se fondre dans la population ou bien de se dissimuler dans la montagne où la neige a commencé à tomber. Le brouillard rend difficiles les recherches. Des équipes s’affairaient à réparer le réseau électrique du village de Kfarhabou endommagé par les tirs alors qu’un bulldozer était en train de dégager les décombres de deux bâtiments. L’armée avait réduit au canon les bâtiments où s’étaient retranchés les rebelles et les corps de 6 d’entre eux ont été retrouvés carbonisés mardi sous les décombres. Le chef d’état-major de l’armée, le général Samir Kadi, s’est rendu hier au siège du commandement Nord et a inspecté le théâtre des opérations. Il a aussi réconforté, dans les hôpitaux, les militaires blessés au combat.
L’armée a allégé hier son dispositif au Liban-Nord après les combats avec les fondamentalistes sunnites qui ont fait au moins 38 morts depuis vendredi et a capturé quatre nouveaux rebelles, selon des sources militaires. Le commandement de l’armée au Liban-Nord a indiqué aux correspondants que «tous les chefs rebelles ont été tués», sans donner leur identité. Les...