La situation était toujours tendue hier dans le village d’al-Kocheh en Haute Égypte, malgré les efforts déployés par les autorités politiques et religieuses pour calmer les esprits après les affrontements entre musulmans et coptes qui ont fait 20 morts parmi la communauté chrétienne de la localité. Dans ce village à forte majorité de coptes, quadrillé 24 heures sur 24 par la police, les habitants, souvent vêtus de noir en signe de deuil, ont commencé hier à s’aventurer timidement en dehors de leurs maisons, mais la peur et la suspicion se lisaient toujours sur tous les visages. Des centaines d’agents des forces de sécurité envoyés en renforts et des forces spéciales du ministère de l’Intérieur, équipées de mitrailleuses, sont postés dans les principaux axes routiers d’al-Kocheh. Le ministre du Développement local Moustafa Abdel Kader, dépêché par le président Hosni Moubarak à al-Kocheh dans la nuit de mardi à mercredi, a demandé aux dignitaires religieux du village, musulmans et coptes, de «ne pas propager les rumeurs dans les mosquées et les églises car le fait qu’elles émanent de lieux de culte provoque des troubles».
La situation était toujours tendue hier dans le village d’al-Kocheh en Haute Égypte, malgré les efforts déployés par les autorités politiques et religieuses pour calmer les esprits après les affrontements entre musulmans et coptes qui ont fait 20 morts parmi la communauté chrétienne de la localité. Dans ce village à forte majorité de coptes, quadrillé 24 heures sur 24...
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