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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Appui parlementaire unanime à l'action du pouvoir et de l'armée

Hier encore de nombreux députés, personnalités et partis politiques ont dénoncé les agressions dont l’armée libanaise, l’ambassade de Russie et la religieuse antonine ont été victimes au cours de ces trois derniers jours. Le député Nassib Lahoud a souligné la nécessité de s’opposer avec fermeté à tous les projets de discorde fomentés ici et là, de «démanteler tous les réseaux de sédition à l’intérieur du pays». D’autre part, M. Lahoud a mis en garde les autorités contre «tout ce qui pourrait porter atteinte à l’unité nationale en ces circonstances précaires». Selon lui, l’État doit assurer le bien-être de tous les Libanais qui respectent la loi, la paix civile et l’entente nationale. «Pour ce faire, a-t-il précisé, il incombe aux autorités de traiter les causes profondes du désenchantement de la population : pauvreté, chômage, marginalisation sociale et politique, privation des droits les plus élémentaires du citoyen. Ce sont là des prétextes que les fauteurs de troubles exploitent à volonté pour fomenter leurs complots contre le Liban et son peuple», a ajouté M. Lahoud avant de présenter ses condoléances aux proches des victimes des événements de Denniyé. De son côté, le député Bassem Sabeh a estimé qu’au-delà de l’amertume qu’on peut ressentir à l’égard de ces troubles, le Liban peut se réjouir du fait qu’il a réussi à préserver son unité nationale. «En refusant de se laisser entraîner à toute forme d’anarchie idéologique ou armée, les Libanais ont prouvé qu’ils détenaient la meilleure arme contre les complots prenant pour cibles la paix civile et la souveraineté nationale», a-t-il déclaré. Par ailleurs, Gebrane Tok, député de Bécharré, a effectué hier une tournée dans la région de Denniyé pour s’enquérir de la situation de ses habitants et présenter ses condoléances à ceux qui ont perdu des proches au cours des affrontements. À cette occasion, M. Tok a mis en garde contre les répercussions négatives de ces troubles internes sur le cours des négociations entre le Liban et la Syrie, d’une part, Israël, d’autre part. Le député Pierre Daccache a proclamé son appui inconditionnel à toutes les mesures prises par les autorités et par le commandement de l’armée en vue de rétablir l’ordre et d’éradiquer toutes les manifestations de «terrorisme». Il a souligné dans ce cadre la nécessité de «poursuivre jusqu’au bout ces hors-la-loi». Ligne rouge M. Bahaeddine Itani a affirmé que toute atteinte à la sécurité, à l’armée et à l’État constituait «une ligne rouge» à laquelle il convient de s’opposer par tous les moyens. Selon lui, les événements de ces trois derniers jours «servent Israël et visent à affaiblir les négociateurs libanais et syriens». Les députés Mohsen Dalloul et Mohammed Ali Meis ont dénoncé les coups assenés à la paix civile et à l’armée libanaise par des éléments armés «qui n’ont rien à voir avec l’islam et les musulmans». L’ancien Premier ministre Omar Karamé a estimé pour sa part que «la structure démographique du Liban n’autorise aucune activité de mouvements extrémistes, car de telles activités sont susceptibles d’ébranler la sécurité et la stabilité du pays», a-t-il précisé. M. Karamé s’est en outre excusé à l’avance de ne pouvoir recevoir les vœux de ses partisans à l’occasion de la fête du Fitr. Enfin le député Michel Pharaon a déclaré que «des actes terroristes de ce genre ne servent que les intérêts des ennemis du Liban, ceux-là mêmes qui cherchent à porter atteinte à la sécurité de l’État libanais et à l’armée libanaise». D’autres parlementaires ont également condamné les exactions des rebelles islamistes et rendu hommage à l’action de l’armée. Citons parmi eux : les députés Jean Obeid, Fayez Ghosn, Maurice Fadel, Marwan Fares,Yassine Jaber et Abdel Latif Zein. Moukheiber : Qu’ont fait les SR de l’armée ? S’inclinant de son côté devant les victimes tombées à la suite des événements de Denniyé, le président du Rassemblement pour la République Albert Moukheiber a souhaité que le gouvernement procède à cette occasion à «une réévaluation de sa politique dans le sens d’une récupération de son pouvoir, de son indépendance et de sa souveraineté». Il a également souhaité que le gouvernement «s’occupe seul des affaires du pays, loin de toute dépendance». Sur un autre plan, M. Moukheiber s’est étonné de l’ampleur de l’attaque contre la troupe. «Qu’ont fait les services de renseignements en vue de protéger l’armée et la sécurité du pays ?», s’est-il demandé avant de poursuivre : «Le peuple réclame une enquête pour faire toute la lumière sur les responsabilités que doivent assumer ceux qui ont omis d’informer l’État de l’existence de ce groupe armé». Et le président du RPR de conclure : «Le sang versé par la troupe constitue un crédit pour l’État. Celui-ci devrait le mettre à profit en vue de corriger ses erreurs et de sauver le Liban».
Hier encore de nombreux députés, personnalités et partis politiques ont dénoncé les agressions dont l’armée libanaise, l’ambassade de Russie et la religieuse antonine ont été victimes au cours de ces trois derniers jours. Le député Nassib Lahoud a souligné la nécessité de s’opposer avec fermeté à tous les projets de discorde fomentés ici et là, de «démanteler...