Les communautés arménienne et alaouite dénoncent leur faible représentation

Le comité exécutif du conseil islamique alaouite a tenu hier une réunion en présence des députés Abdel Rahman Abdel Rahman et Ahmed Abdo Hbous pour débattre des récents développements et notamment de la formation du nouveau gouvernement. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le comité exécutif a regretté que la communauté alaouite ne soit pas représentée dans la nouvelle équipe ministérielle et a précisé que les droits de la communauté n’étaient pas respectés. Les signataires du communiqué n’en ont pas moins appelé les alaouites à soutenir le nouveau gouvernement face aux dangers qui menacent le pays et dans le but de mettre fin à la crise économique. «La représentation et la participation des Libanais alaouites dans l’administration ne sont pas proportionnelles à leur nombre», a indiqué le communiqué. Les représentants alaouites ont appelé le président de la République, le général Émile Lahoud, et le nouveau président du Conseil «à prendre les mesures nécessaires pour assurer une bonne représentation des alaouites au sein du nouveau gouvernement ainsi que dans l’administration libanaise», concluant : «La participation des Libanais de toutes les communautés constitue le moyen adéquat pour l’édification de l’État de droit». Réunion des prélats arméniens-catholiques De leur côté, les évêques arméniens-catholiques ont tenu une réunion au siège du patriarcat, sous la présidence du patriarche Nercès Bedros XIX pour débattre de la formation du nouveau Cabinet. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les évêques arméniens-catholiques ont exprimé l’espoir que les présidents de la République et du Conseil tiennent compte de la nécessité d’une représentation des Arméniens au sein du nouveau gouvernement. Considérant que la coopération de tous les Libanais est nécessaire afin de mettre fin au marasme économique et social qui sévit au Liban, les évêques arméniens-catholiques ont déploré le fait que la représentation de la communauté arménienne ne soit assurée que par un seul ministre et ont souhaité qu’il soit pallié à cette situation.