Mesures du gouvernement pour faciliter les opérations de transport

 Les portes d’accès internationales au territoire libanais comprennent : – Quatre portes d’accès terrestres avec la Syrie : Aboudieh, Arida, Masnaa et Kaa. – Huit voies d’accès par mer : les ports de Beyrouth, Saïda, Jounieh, Tyr, Jiyeh, el-Zahraa, Tripoli et Sultaneh. Une seule porte aérienne : l’Aéroport international de Beyrouth. Le port de Beyrouth occupe le premier rang au niveau du volume du trafic commercial en comparaison avec les autres voies de jonction alors que Masnaa est considéré comme la voie de passage terrestre la plus importante. Les autorités libanaises ont déployé dans les dernières années des efforts considérables afin de faciliter les formalités de transport et le commerce international. Sur le plan pratique, leurs efforts se sont traduits par les mesures suivantes : – Abolition de la plupart des taxes supplémentaires imposées pour le compte des autres ministères, administrations, établissements publics ou municipalités (telles la taxe de construction , la taxe municipale, la taxe des carburants...) et leur intégration à «la taxe douanière unifiée» . – Unification de la taxe et la simplification de ses méthodes de calcul à travers l’adoption du système dit du «système harmonisé» . – Unification des déclarations douanières (connues sour le nom Single Administrative Declaration). Par le passé, près de 32 formes différentes de déclarations étaient utilisées qui nécessitaient par ailleurs environ 43 signatures. – Informatisation de la Direction des douanes et application des nouvelles technologies pour le dédouanement des marchandises et le traitement des manifestes douaniers à travers la mise en œuvre du système dit NAJM. Il s’agit d’un système mis au point par l’Aunctad relevant des Nations unies. Ce système est actuellement appliqué au port de Beyrouth et à l’AIB. Les autorités libanaises œuvrent en ce moment à étendre graduellement la mise en œuvre du système NAJM aux autres postes de douanes dans le pays et le moderniser en vue de le transformer en un système dit NOUR. Celui-ci permettrait aux intermédiaires et agents de transport d’envoyer leur déclaration douanière et leur manifeste aux autorités douanières par les procédés électroniques économisant du temps et des efforts pour accomplir les opérations de transport et de commerce international. – Énumération exhaustive des cas d’exemption ou de réduction de la taxe douanière concernant l’importation de certains produits. – Promulgation du circulaire numéro un portant sur les contraintes concernant certains produits frappés d’interdits de la part de différents ministères ( tels les ministères de l’Agriculture, de l’Industrie, du Pétrole ou de la Santé).