Signature d’un accord bilatéral au rectorat de l’UL Contribution italienne à un programme d’études en sciences infirmières

L’Italie et le Liban ont signé hier matin un accord de coopération visant à mettre en place un programme d’études supérieures spécialisées en sciences infirmières. La cérémonie de signature a eu lieu au siège du rectorat de l’Université libanaise, à la Place du Musée, en présence, notamment, du directeur général du ministère de la Santé, M. Walid Ammar, du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Liban, M. Habib Latiri, et du doyen de la faculté de santé publique de l’UL, Mme Bernadette Abi Saleh. L’accord a été signé par M. Mahmoud Osman, président du Conseil du développement et de la reconstruction, M. Assaad Diab, recteur de l’UL (au nom de la faculté de santé publique), et Paolo Dionisi, deuxième secrétaire et conseiller commercial près l’ambassade d’Italie représentant l’ambassadeur d’Italie, M. Guiseppe Cassini. Cet accord, qui s’étale sur une période de trois ans, s’inscrit dans le cadre du Programme d’éducation continue (CEP) du protocole italien approuvé par le décret 3992 du 6 octobre 2000. Il prévoit l’organisation d’un stage de spécialisation à l’intention de 135 infirmiers des deux secteurs public et privé. Au terme de onze mois de stage, la faculté de santé publique de l’UL délivrera un certificat d’assiduité qui permettra à ceux qui le désirent de compléter une formation de sept mois supplémentaires pour l’obtention d’un DESS en sciences infirmières. Prenant la parole au cours de la cérémonie de signature de l’accord, le recteur de l’UL a notamment souligné que «la coopération entre le Conseil du développement et de la reconstruction, le ministère de la Santé et l’ambassade d’Italie constitue l’un des fondements de la mission et du rôle de l’Université libanaise». M. Diab a souligné que l’UL ne peut réellement accomplir sa mission académique que si elle se place «au service de la société et des autres institutions du pays, notamment sur le double plan social et de la santé». Le recteur de l’UL s’est en outre prononcé pour un développement de la coopération entre l’université et le CDR dans plus d’un domaine, plus particulièrement en ce qui concerne le projet d’informatisation de l’université. Le président du CDR a indiqué pour sa part que la faculté de santé publique de l’UL prendra en charge la formation du cadre académique nécessaire pour le projet, en collaboration avec certaines institutions pédagogiques, des hôpitaux et des centres médicaux. M. Osman a par ailleurs précisé que le rôle du CDR dans le cadre de ce projet consiste à «contrôler les dépenses qui seront assumées par l’État et qui s’élèvent à près de 162 000 euros» (près de 160 000 dollars). M. Osman a indiqué que ces dépenses seront étalées sur trois ans. Le gouvernement italien offrira un don de 350 000 euros qui servira à financer le recours à des conseillers, l’achat d’équipements et la création d’une bibliothèque conçue spécialement pour le projet en question. La faculté de santé se chargera du choix des étudiants, en collaboration avec les ministères de la Santé et de l’Éducation. Le ministère de la Santé devra en outre assurer des débouchés aux étudiants qui auront suivi le stage de formation spécialisée.