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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Vie politique - Le chef du gouvernement sortant fait ses adieux au Sérail Hoss : « Je ne me présenterai plus aux élections »

Le chef du gouvernement sortant M. Sélim Hoss a fait ses adieux hier au Sérail, dont il a visité une dernière fois les salles. Se prêtant aux questions des journalistes M. Hoss s’est notamment étendu sur le soulèvement populaire en Palestine et les récents sommets de Charm el-Cheikh et du Caire. Sur le plan personnel, il a laissé entendre qu’il ne se présentera plus aux élections. Au sujet de l’intifada d’al-Qods, M. Hoss a déclaré qu’elle «a pris un nouveau cours» et que «le sommet de Charm el-Cheikh a tenté de lui définir un cadre de sécurité, mais a omis d’en examiner la portée politique», alors même que «la cause palestinienne est celle des droits à la vie d’un peuple». «L’intifada ne s’arrêtera que lorsque les Palestiniens entendront des mots rassurants au sujet de leur destin, du destin de leur sol national, de celui de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés», a encore dit M. Hoss. Toutefois, il a estimé que pour que ces assurances portent leurs fruits, ce n’est pas sur les négociations avec les Israéliens qu’il faut compter, mais sur «des garanties émanant d’une partie internationale dotée de crédibilité». Et M. Hoss d’expliquer qu’il n’est pas possible, «en l’état actuel d’inégalité de forces entre Palestiniens et Israéliens», de laisser des points de cette importance à des négociations futures. «Le Palestinien ne peut récupérer son droit par la seule force de la parole. Les capacités de négocier sont inégales. Il faut qu’une déclaration vienne le rassurer sur son sort», a affirmé M. Hoss. M. Hoss a par ailleurs ironisé sur la décision prise par le Premier ministre israélien de geler le processus de paix, après le sommet du Caire. «Qu’est-ce que cela veut dire ? Les négociations étaient de toute façon arrêtées !», s’est-il exclamé. Et M. Hoss d’enchaîner en déplorant que «le parrain américain» du processus de paix joue un rôle nettement inférieur à celui du médiateur qu’il doit être. Travail national et travail politique À son entourage, M. Hoss a précisé qu’il se consacrera au «travail national», même si celui-ci n’est pas directement politique. Il a laissé entendre en particulier qu’il ne se présentera plus aux élections. Par contre, il a refusé de commenter à l’intention des journalistes présents la situation interne. Au sujet de la situation au Liban-Sud, M. Hoss s’est dit convaincu que le gouvernement avait bien fait de ne pas demander à l’armée de prendre charge de la sécurité à la frontière. Évoquant l’affaire de la capture de trois soldats israéliens dans la région de Chebaa, M. Hoss a affirmé : «Si l’armée avait été déployée à la frontière, Dieu sait ce qu’Israël aurait fait». Le chef du gouvernement sortant a précisé par ailleurs qu’aucun élément nouveau n’est intervenu au sujet d’un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah. Le chef du gouvernement sortant a ensuite fait ses adieux aux journalistes présents, visité les directions générales et bureaux du Sérail, encourageant les uns et les autres à œuvrer dans l’esprit de discipline qui devrait être celui de toute administration saine. Auparavant, M. Hoss avait reçu une dernière fois la visite de l’ambassadeur américain David Satterfield, avec lequel il avait effectué un tour d’horizon général, ainsi que l’ambassadeur de Libye, venu prendre congé après son rappel à Tripoli. M. Hoss a également reçu hier M. Erwin Lenk, président de l’Institut international autrichien pour la paix, accompagné de l’ambassadeur d’Autriche, M. Helmut Freudenschuss.
Le chef du gouvernement sortant M. Sélim Hoss a fait ses adieux hier au Sérail, dont il a visité une dernière fois les salles. Se prêtant aux questions des journalistes M. Hoss s’est notamment étendu sur le soulèvement populaire en Palestine et les récents sommets de Charm el-Cheikh et du Caire. Sur le plan personnel, il a laissé entendre qu’il ne se présentera plus aux...