Fadlallah : « Les pressions israéliennes, de l’intimidation »

 L’uléma sayyed Mohammed Hussein Fadlallah a situé les menaces israéliennes contre le Liban et la Syrie, après la capture de trois soldats israéliens par le Hezbollah, samedi dernier, dans le cadre de «l’intimidation et des pressions politiques». Il a ainsi minimisé les injonctions de l’État hébreu qui souhaite une libération inconditionnelle de ses soldats, rappelant que cheikh Abdel-Karim Obeid et Moustapha Dirani «avaient été kidnappés de leur domicile par les Israéliens». «Personne n’avait considéré que ces crimes constituent une violation des droits de l’homme. Si le secrétaire général des Nations unies considère cette opération (la capture des soldats israéliens) comme étant en contradiction avec la résolution 425 du Conseil de sécurité, nous estimons de notre côté que c’est la détention de Libanais en Israël qui constitue une violation de la 425». Sayyed Fadlallah a en outre jugé que les trois soldats capturés par le Hezbollah sont «des prisonniers de guerre parce qu’ils ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient en territoire (libanais) occupé». Pour lui, c’est Israël qui ne respecte pas les résolutions internationales en maintenant son occupation des hameaux de Chebaa.