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Actualités - CHRONOLOGIE

Un maximum d’assurance pour un minimum d’assurances

 Une police d’assurance, c’est un pari. Pour assurer les doigts d’un pianiste, par exemple, un assureur parie qu’il ne leur arrivera rien de fâcheux. Mais en homme d’affaires avisé, il ne se contente pas d’un cierge à la Madone. Il se réassure auprès des Lloyd’s et limite ainsi, le cas échéant, les dégâts financiers. Avec beaucoup d’assurance, le Hezbollah prend ouvertement le pari que «Barak ne mettra pas ses menaces contre le Liban à exécution, au moment où il a l’intifada palestinienne sur les bras». Par conséquent, le parti ne rendra ses trois captifs israéliens «que dans le cadre d’un échange de prisonniers». Mais où est la réassurance ? Peut-être dans la navette régionale du ministre iranien des AE, M. Kharazi, qui développe une initiative diplomatique, c’est-à-dire d’apaisement. Peut-être aussi dans les assurances de son homologue syrien, M. Farouk el-Chareh, qui affirme que son pays tient toujours à la paix. Mais si Barak tentait de son côté la fuite en avant, par la guerre extérieure, pour décongestionner l’intérieur ? Il aurait plus d’un prétexte : les trois Israéliens du Hezbollah, mais aussi l’agitation à la frontière libano-israélienne. Où le tout récent déploiement de la police libanaise ne constitue pas vraiment une police d’assurance contre de nouveaux troubles. I.D.
 Une police d’assurance, c’est un pari. Pour assurer les doigts d’un pianiste, par exemple, un assureur parie qu’il ne leur arrivera rien de fâcheux. Mais en homme d’affaires avisé, il ne se contente pas d’un cierge à la Madone. Il se réassure auprès des Lloyd’s et limite ainsi, le cas échéant, les dégâts financiers. Avec beaucoup d’assurance, le Hezbollah...