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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Enseignement supérieur - Le gouvernement Hariri a tranché Étudiants étrangers et libanais : mêmes conditions pour intégrer l’UL

Le Conseil des ministres a décidé hier que «les étudiants étrangers (entendre par là les étudiants syriens) seront soumis, comme les étudiants libanais, aux mêmes concours pour avoir droit à s’inscrire aux facultés scientifiques à l’Université libanaise» Cette décision du Conseil des ministres intervient alors qu’une vague de protestations secoue depuis deux semaines les facultés des régions est de l’UL en signe de protestation contre un projet de loi préparé par l’ancien ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur, M. Mohammed Youssef Beydoun, exemptant, au titre des accords culturels conclus, entre le Liban et la Syrie, un certain nombre d’étudiants syriens des concours d’entrée aux facultés de l’UL, notamment les facultés de médecine et d’ingénierie. Au moment où le Cabinet Hoss était pratiquement démissionnaire suite aux législatives de septembre dernier, M. Beydoun avait pris l’initiative de proposer un projet de loi autorisant pratiquement 80 étudiants syriens, dont les noms lui ont été transmis par le Conseil supérieur syro-libanais, à intégrer des facultés dont l’accès est soumis à des concours d’entrée. Cette affaire, révélée d’abord par la presse locale, mais restée confinée à des cercles restreints, a éclaté au grand jour, lorsque le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, l’a dénoncée dans son discours inaugural lors de l’ouverture de la 34e assemblée générale des patriarches et évêques catholiques qui s’est tenue à Bkerké le 13 novembre dernier. Depuis, les étudiants de l’Université libanaise s’en sont saisis et grèves et sit-in se sont multipliés au point qu’ils en ont fait leur principale revendication lors de leur grand rassemblement qu’ils ont organisé à l’occasion de la fête de l’Indépendance le 22 novembre dernier à la place du Musée. Grève d’avertissement à l’UL Sur un autre plan, le comité exécutif de la ligue des professeurs à plein temps de l’Université libanaise a décidé une grève d’avertissement le mercredi 6, décembre pour protester contre «le laxisme des autorités qui n’ont pas encore nommé de nouveaux doyens et un nouveau recteur, ce qui perturbe profondément le travail académique et administratif de l’université . «Le comité exécutif de la Ligue des professeurs à plein temps de l’UL a rencontré à plusieurs reprises les responsables pour les inciter à nommer des doyens dont les postes sont vacants depuis 5 mois et un nouveau recteur dont le poste est devenu vacant depuis un mois, mais rien n’y a fait. Cet état de fait bloque l’ensemble du travail universitaire et menace le devenir de 70 000 étudiants, de presque 2000 professeurs et d’autant d’administratifs. Face à cette insouciance, que nous dénonçons, nous appelons à une grève d’avertissement le mercredi 6 décembre et nous demandons à l’ensemble du corps enseignant de s’y conformer» C’est la teneur du communiqué que le comité exécutif des professeurs à plein temps de l’UL a publié hier à l’issue de sa réunion ordinaire . Les professeurs de l’UL demandent par ailleurs que «les nouvelles nominations soient soumises à des considérations strictement académiques qui aillent dans le sens de l’autonomie de l’université, comme ceci a été mentionné par la déclaration ministérielle» Le comité exécutif a appelé aussi les délégués des différentes sections à une réunion générale au siège du comité à Bir Hassan le samedi 2 décembre pour notamment «envisager certaines mesures de durcissement du mouvement de grève dans le cas où le gouvernement resterait sourd à son appel».
Le Conseil des ministres a décidé hier que «les étudiants étrangers (entendre par là les étudiants syriens) seront soumis, comme les étudiants libanais, aux mêmes concours pour avoir droit à s’inscrire aux facultés scientifiques à l’Université libanaise» Cette décision du Conseil des ministres intervient alors qu’une vague de protestations secoue depuis deux...