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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Environnement Un plan vert pour Beyrouth

 «Transport, pollution et plan vert». Des thèmes qui hantent tous ceux qui vivent, travaillent ou s’occupent de Beyrouth. Il n’est donc pas étonnant qu’un important séminaire portant ce titre ait eu lieu dans la capitale libanaise. Il était organisé par la municipalité de Beyrouth, en collaboration avec le Conseil d’Île-de-France, et s’est tenu vendredi et samedi à l’hôtel Searock à Raouché. L’un des apports majeurs de ce séminaire a été la présentation de la première esquisse d’un plan vert pour la ville par les personnes mêmes qui l’ont mise en œuvre. Un document impressionnant dont les préceptes, s’ils sont suivis dans les prochaines années, devraient améliorer la qualité de vie et l’urbanisme dans la capitale. Les sujets abordés au cours du séminaire se sont attaqués aux diverses préoccupations liées à l’aménagement du territoire et au transport (sécurité, environnement...). De nombreux intervenants français et libanais ont traité de différents sujets ayant trait à l’aménagement de la voirie urbaine, à la conduite à risques chez les jeunes et la sécurité routière en général, à l’éducation scolaire, à la pollution de l’air... Le séminaire a été inauguré par des allocutions de M. Philippe Lecourtier, ambassadeur de France, et M. Abdel Menhem Ariss, président du conseil municipal de Beyrouth. M. Yacoub Sarraf, mohafez de Beyrouth, a présidé la première séance. M. Thierry Huau, architecte paysagiste, et Mme Françoise Lenoble Prédine, développeur culturel, ont longuement parlé de l’esquisse du plan vert qu’ils ont préparée, un document de référence réclamé par la municipalité de Beyrouth et réalisé grâce au financement de la région d’Île-de-France. M. Huau nous a précisé que l’esquisse du plan vert se trouve actuellement en possession du conseil municipal qui l’examine. Mme Prédine a passé en revue les recherches et les observations qui ont été à l’origine de l’esquisse. L’étude du passé, de l’image de marque de la capitale libanaise a été déterminante : anciennes voies de commerce, spécificités géographiques (entre mer et montagne), qualité d’accueil et climat modéré, relation des Beyrouthins avec la végétation, métissage culturel... Pour sa part, M. Huau a parlé de l’esquisse du plan vert à proprement parler. Augmenter les espaces verts de la capitale, mais pas n’importe comment, selon un plan qui les relie entre eux, telle est l’idée qui se dégage de sa présentation. L’accent est donné sur le boulevard maritime de Aïn el-Mreïssé et Manara, long de quatorze kilomètres, «cette colonne vertébrale du développement de Beyrouth», sur le fleuve de Beyrouth, peu urbanisé, et sur la région de l’ancienne ligne de démarcation. Par ailleurs, M. Sarraf a abordé, entre deux interventions, plusieurs projets en vue dans la ville de Beyrouth, comme celui de deux futures rues piétonne, la rue Gouraud et le quartier Monot, ainsi que la nécessité d’un plan directeur prévoyant la plantation de milliers d’arbres et la création d’une nouvelle pépinière. «Nos efforts sont déployés à trois niveaux : la conservation des îlots de verdure, le développement des jardins particuliers et le plan vert», a-t-il expliqué. S.B.
 «Transport, pollution et plan vert». Des thèmes qui hantent tous ceux qui vivent, travaillent ou s’occupent de Beyrouth. Il n’est donc pas étonnant qu’un important séminaire portant ce titre ait eu lieu dans la capitale libanaise. Il était organisé par la municipalité de Beyrouth, en collaboration avec le Conseil d’Île-de-France, et s’est tenu vendredi et samedi à l’hôtel...