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Actualités - INTERVIEWS

INTERVIEWS - Quatre responsables de l’opposition chrétienne répondent aux questions de « L’Orient-Le Jour » Le dialogue, pour qu’enfin soit appliqué Taëf...

C’est à une suite sans fin de la polémique autour de la présence syrienne au Liban, voire même à une certaine cacophonie, que les Libanais ont eu droit ces derniers jours. Une cacophonie qui n’a pas épargné cette fois les hautes sphères du pouvoir où l’on s’est empressé de préciser durant le week-end que la position officielle de l’État concernant un redéploiement syrien ou une révision des rapports libano-syriens n’a pas changé. Parallèlement, à Damas, le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, prenait soin de souligner que ce dossier ne concernait que les deux gouvernements libanais et syrien et «aucune autre tierce partie». Deux messages – ou faut-il dire deux désaveux ? – adressés en vingt-quatre heures au président de la Chambre, Nabih Berry, qui s’était empressé de rassurer vendredi Bkerké sur l’imminence d’un redéploiement syrien, préalable – qui sait ? – à une révision plus globale des relations entre Beyrouth et Damas. Le chef du Parlement avait pourtant tenu à préciser que c’est en coordination avec Damas qu’il s’était rendu auprès du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Son principal souci, souligne-t-on dans son entourage, est de dépassionner le débat en le limitant aux seules autorités politiques ou religieuses du pays, c’est-à-dire en le déplaçant de la rue. Sauf que son initiative a eu un effet contraire à celui qu’il escomptait : la polémique a rebondi, ravivant du coup les craintes sur les intentions syriennes au Liban. C’est dans ce cadre-là que viennent s’inscrire les quatre entretiens accordés à L’Orient-Le Jour par quatre des principeaux responsables de l’Est politique. Le Amid du Bloc national Carlos Eddé, le chef du Parti national libéral, Dory Chamoun, le représentant officiel du Courant patriotique libre au Liban, Nadim Lteif, et le représentant des Forces libanaises au sein du comité de coordination, Toufic Hindi, se sont ainsi, chacun de son côté, étendus sur les relations libano-syriennes, ainsi que sur l’ensemble de leurs corollaires. Ils ont également évoqué l’exclusion par le Premier ministre Rafic Hariri des courants extraparlementaires du processus de dialogue national, la question des libertés, mais aussi, et surtout, l’application presque stricto sensu de l’accord de Taëf que «l’on ignore pour consacrer le fait accompli». Et c’est particulièrement à ce niveau-là que l’Est politique n’est pas près de baisser les bras jusqu’à ce que l’État fasse écho à ses revendications : «Le dialogue pour qu’enfin soit appliqué Taëf...». Tilda ABOU RIZK Ziyad MAKHOUL
C’est à une suite sans fin de la polémique autour de la présence syrienne au Liban, voire même à une certaine cacophonie, que les Libanais ont eu droit ces derniers jours. Une cacophonie qui n’a pas épargné cette fois les hautes sphères du pouvoir où l’on s’est empressé de préciser durant le week-end que la position officielle de l’État concernant un redéploiement syrien ou...