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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Redéploiement syrien - Le ministre récuse l’intervention d’une tierce partie Une affaire de gouvernements, affirme Chareh

Le redéploiement de l’armée syrienne au Liban «relève d’une décision des deux gouvernements libanais et syrien», a affirmé samedi le ministre syrien des Affaires étrangères, M. Farouk el-Chareh. «C’est une décision que prendront les deux gouvernements libanais et syrien, aucune tierce partie n’est liée à cette question», a-t-il déclaré lors d’une conférence à Damas, en allusion aux demandes réitérées du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, pour un retrait syrien du Liban, ainsi qu’aux propos du chef du Parlement, M. Nabih Berry, qui avait annoncé, à partir de Bkerké, un prochain redéploiement syrien. M. Chareh a lu des extraits de l’accord de Taëf, indiquant notamment la nécessité de l’introduction de réformes au Liban avant le redéploiement de l’armée syrienne. «Aucune tierce partie, ni intérieure ni étrangère, n’est évoquée par l’accord de Taëf, la décision relève des gouvernements et de la direction de la Syrie et du Liban», a-t-il souligné. Selon M. Chareh, «la présence syrienne au Liban est un sacrifice. La Syrie n’en tire pas bénéfice». Il a rappelé en outre que l’accord de Taëf évoquait «des relations privilégiées» entre la Syrie et le Liban. À propos du déploiement de l’armée libanaise à la frontière avec Israël, après le retrait des forces israéliennes du Liban-Sud, M. Chareh a estimé qu’il s’agissait d’«une affaire purement libanaise». «C’est le gouvernement libanais qui décidera de l’envoi de l’armée», a-t-il indiqué, en affirmant qu’«il existe un problème concernant la ligne bleue» du retrait israélien tracée par l’Onu. «Israël ne s’est pas retiré au-delà de la frontière reconnue internationalement et le Liban a le droit de réclamer la poursuite du retrait israélien» du Liban-Sud, a-t-il ajouté.
Le redéploiement de l’armée syrienne au Liban «relève d’une décision des deux gouvernements libanais et syrien», a affirmé samedi le ministre syrien des Affaires étrangères, M. Farouk el-Chareh. «C’est une décision que prendront les deux gouvernements libanais et syrien, aucune tierce partie n’est liée à cette question», a-t-il déclaré lors d’une conférence à Damas, en...