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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

CONFERENCE - Des représentants des pays du Nord et du Sud réunis à l’Escwa Trouver les structures adéquates pour financer le développement

Que faut-il faire pour encourager les pourvoyeurs de fonds à débourser les sommes nécessaires au développement des pays du Sud. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, alors que le concept du développement durable recueillait de plus en plus de succès auprès des décideurs politiques, les fonds étrangers octroyés aux pays nécessiteux chutaient. Les Nations unies, parmi les premiers impliqués dans la création de ce nouveau concept, ont décidé donc d’organiser un véritable événement visant à mobiliser les ressources financières et politiques nécessaires à une véritable promotion du développement. Tout comme le sommet de Rio (environnement), ou encore le sommet de Pékin (femme), le financement du développement aura sa conférence mondiale. Elle devrait se tenir au premier semestre de l’an 2002. Afin de préparer cet événement, l’Assemblée générale des Nations unies a invité ses commissions régionales – parmi elles figure l’Escwa – à réunir les décideurs, les experts, les universitaires, et les associations civiles de chaque zone. Évidemment, les besoins et les critères pour le financement du développement diffèrent selon les régions du monde. Les experts rassemblés hier au cours de la première session présidée par Alain Bifany, directeur général du ministère libanais des Finances, ont souligné que le développement de la zone nécessite, en premier lieu, un changement au niveau local. Pour faciliter le financement étranger des projets de développement, les pays arabes devraient par exemple réviser à la baisse leurs taxes douanières, modifier leurs lois (notamment leur code de commerce) et moderniser leur secteur privé. La tâche d’encourager le financement du développement incombe avant tout aux gouvernements des pays du Sud. Dans ce domaine, la transparence est de rigueur. Après tout, c’est l’État du pays dans le besoin qui véhicule les fonds des donateurs étrangers aux administrations et aux entreprises concernées. Les experts réunis hier ont également souligné l’importance du rôle des ressources humaines dans le développement durable. En effet, un personnel qualifié au sein d’un pays du Sud devrait gérer les fonds octroyés par un donateur. La conférence, organisée hier par l’Escwa et tenue place Riad el-Solh sous le patronage du Premier ministre Rafic Hariri, a rassemblé des représentants des États membres de la Commission des Nations unies pour l’Asie de l’Ouest, des délégués de toutes les agences onusiennes, ainsi que des participants venus de Chambres de commerce, d’universités, de bureaux d’études et d’associations civiles de la région. On notait également la présence de plusieurs délégués de pays pourvoyeurs de fonds, notamment la France, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, le Japon, l’Arabie séoudite, le Koweït, et le sultanat d’Oman. Au cours de la séance inaugurale, le Dr Hazem Béblaoui directeur exécutif de l’Escwa et secrétaire général adjoint des Nations unies, et M. Ghazi Youssef, représentant le Premier ministre Rafic Hariri, ont prononcé des allocutions. Les réunions se poursuivront aujourd’hui. Pat.K.
Que faut-il faire pour encourager les pourvoyeurs de fonds à débourser les sommes nécessaires au développement des pays du Sud. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, alors que le concept du développement durable recueillait de plus en plus de succès auprès des décideurs politiques, les fonds étrangers octroyés aux pays nécessiteux chutaient. Les Nations unies, parmi...