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Actualités - CHRONOLOGIE

Greta Naufal frissonne sur papier journal

 À chaque représentation, le Théâtre de Beyrouth respecte une tradition : les murs de l’entrée doivent être confiés à un artiste qui produit des travaux évoquant la pièce à l’affiche. Greta Naufal, appelée par Lina Abiad, a adopté aussitôt le projet, et 18 peintures sur papier journal représentant Maria occupent les cimaises du théâtre. «J’ai effectué ce travail en 3 semaines, en assistant régulièrement aux répétitions, raconte-t-elle. Lina Abiad voulait aussi que j’évoque le quotidien, qui est le thème de la pièce. J’ai eu envie de peindre à partir des pages des journaux évoquant les événements du Sud, qui arrivaient au moment de la préparation de la pièce. Il s’agissait, comme pour Maria, du problème de l’indépendance». Greta Naufal a redécouvert son affection pour le journal : «J’ai toujours aimé le frisson du papier, explique-t-elle. Ces peintures m’ont aussi fait réaliser, alors que j’introduisais les lettres dans le visage de Maria, combien l’homme est fait de mots et combien le journal lui ressemble».
 À chaque représentation, le Théâtre de Beyrouth respecte une tradition : les murs de l’entrée doivent être confiés à un artiste qui produit des travaux évoquant la pièce à l’affiche. Greta Naufal, appelée par Lina Abiad, a adopté aussitôt le projet, et 18 peintures sur papier journal représentant Maria occupent les cimaises du théâtre. «J’ai effectué ce...