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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Hariri et Annan étudient les moyens d’éviter une escalade au Liban-Sud Doha, de notre envoyé spécial Khalil FLEYHANE

En marge des travaux du 9e sommet islamique de Doha, le chef du gouvernement a eu une série d’entretiens avec des dirigeants arabes. Il s’est entendu avec le président syrien sur le développement des relations économiques libano-syriennes et a débattu avec le secrétaire général de l’Onu du problème de la sécurité à la frontière libano-israélienne. Au cours de leur entretien d’une heure samedi, M. Rafic Hariri et le président Bachar el-Assad ont jugé primordial que les États islamiques soutiennent le peuple palestinien et insistent pour qu’Israël se conforme aux résolutions internationales. Ils ont passé en revue les résultats de la dernière visite du Premier ministre syrien, Moustapha Miro, à Beyrouth. M. Assad a informé son hôte qu’il a donné ses instructions en vue d’un développement des relations économiques libano-syriennes «dans tous les domaines». Plus tard, le chef du gouvernement a reçu M. Kofi Annan qui avait demandé à le voir aussitôt après son arrivée à Doha. Selon des sources proches de M. Annan, l’objectif de l’entretien est d’examiner les mesures susceptibles d’être appliquées à la frontière pour y maintenir la sécurité et pour éloigner le danger d’une éventuelle frappe israélienne contre le Liban. Selon les mêmes sources, le chef du gouvernement a affirmé devant son hôte les réserves du Liban au sujet du dernier rapport de l’Onu qui fait indirectement assumer au Liban la responsabilité de l’instabilité à la frontière. M. Annan aurait répondu froidement, a-t-on précisé de mêmes sources, soulignant qu’Israël exprime également des réserves au sujet du rapport. De mêmes sources, on a indiqué que les deux hommes n’ont pas abordé la question des trois soldats israéliens capturés par le Hezbollah près de Chebaa, alors que dans d’autres milieux, on a précisé que le responsable onusien a expressément réclamé l’assistance du chef du gouvernement, arguant du fait que le règlement de ce dossier, la cessation des jets de projectiles contre les soldats israéliens au Liban-Sud et le retrait du Hezbollah du secteur frontalier contribueront à désamorcer la tension dans cette région. M. Hariri avait auparavant conféré avec l’émissaire spécial de l’Onu pour le Moyen-Orient, M. Terjé Roed-Larsen, en présence de l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Lakhdar Ibrahimi, et du ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud. Dans une déclaration à la presse, il a accusé Israël de compromettre les chances de paix au Moyen-Orient et a invité les participants au sommet islamique à adopter des résolutions à caractère exécutoire concernant les événements à Gaza et en Cisjordanie. M. Hariri, qui a également tenu des réunions avec le roi Abdallah de Jordanie, le prince héritier séoudien Abdallah Ben Abdel Aziz, le président pakistanais et le vice-président irakien, Ezzat Ibrahim, a pris contact avec le chef de l’État, hier, pour lui communiquer le résultat de ses entretiens.
En marge des travaux du 9e sommet islamique de Doha, le chef du gouvernement a eu une série d’entretiens avec des dirigeants arabes. Il s’est entendu avec le président syrien sur le développement des relations économiques libano-syriennes et a débattu avec le secrétaire général de l’Onu du problème de la sécurité à la frontière libano-israélienne. Au cours de leur...