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Actualités - CHRONOLOGIE

Kabalan s’élève contre l’accueil réservé à l’émissaire libyen

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a vivement critiqué la visite à Beyrouth de M. Ahmed Kazzafeddam. Il a notamment déploré le fait que les dirigeants libanais aient accueilli officiellement l’émissaire libyen. Cheikh Kabalan a affirmé que ce dernier est «le principal accusé dans l’affaire de l’enlèvement de l’imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons, cheikh Mohammed Yacoub et Abbas Badreddine». Le vice-président du CSC a considéré comme un «leurre» le projet de formation d’une commission d’enquête sur l’affaire Sadr. Commentant la visite de M. Kazzafeddam, cheikh Kabalan a lancé une menace à peine voilée contre le régime libyen. «Il semble que certains régimes arabes ne comprennent que le langage compris par Israël, a notamment déclaré le vice-président du CSC. Ces régimes semblent nous dire que nous devons nous livrer à des rapts si nous voulons récupérer ceux qui ont été enlevés. Nous avons recours à cette logique avec l’ennemi israélien. Nous aurions souhaité que ce régime (libyen) ne nous entraîne pas dans une impasse qui nous pousserait à nous départir de l’attitude démocratique et rationnelle». «Nous sommes sur le point de perdre patience, a poursuivi cheikh Kabalan. Ne nous forcez pas à lever nos épées contre cette bande d’oppresseurs qui ont commis le crime d’enlever l’imam Sadr et ses compagnons. Cet enlèvement est semblable aux crimes commis par Israël qui détient encore nos prisonniers dans ses geôles». Cheikh Kabalan a, d’autre part, reproché aux dirigeants libanais d’avoir accueilli l’émissaire libyen. Il a réaffirmé sur ce plan que «le régime libyen est responsable de la disparition de Moussa Sadr». En conclusion, cheikh Kabalan a déclaré : «Nous invitons la clique politique qui contrôle le régime libyen d’avoir le courage, si tant est qu’elle en a, de faire toute la vérité sur l’affaire Sadr».
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a vivement critiqué la visite à Beyrouth de M. Ahmed Kazzafeddam. Il a notamment déploré le fait que les dirigeants libanais aient accueilli officiellement l’émissaire libyen. Cheikh Kabalan a affirmé que ce dernier est «le principal accusé dans l’affaire de l’enlèvement de l’imam Moussa Sadr...