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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sériciculture B. Labaki préconise le retour à la culture du ver à soie

 Le Liban a intérêt à relancer la production de la soie, a affirmé hier M. Boutros Labaki, ancien vice-président du CDR, au cours du forum La Route de la soie organisé par l’association Beyrouth patrimoine en collaboration avec l’Escwa et la participation de conférenciers venus de Syrie, d’Iran, du sultanat d’Oman, d’Égypte et du Liban. Pour M. Labaki, la tradition de la culture du ver à soie, au Liban, remonte à l’époque cananéenne, et est attestée, presque sans discontinuer, jusqu’en 1914. À cette époque, 40 % des terres de la moutassarrifiyat du Mont-Liban était plantées de mûriers, la moitié de la population de cette région en vivait et les exportations de cocons et de fils à soie représentait 62 % du total de ses exportations. Selon M. Labaki, il existe plusieurs raisons qui rendent souhaitable la reprise de la culture du ver à soie au Liban : – Économiquement, la pertinence de la culture du ver à soie est certaine en raison des restrictions à l’exportation de la soie pratiquées par la Chine. – Cette culture est l’une de celles qui pourraient le mieux se substituer à la culture subventionnée du tabac au Sud et dans la Békaa, et à celle du haschisch et du pavot dans la Békaa. – La culture du ver à soie peut se faire en complément avec le développement de l’industrie textile et l’installation d’usines de filature dans les zones rurales qui fixerait une main-d’œuvre sur place. – Des usines de tissage de la soie peuvent également être créées, produisant châles, soieries diverses, cravates, et dont la production serait liée à des créateurs de mode. De nombreuses activités professionnelles peuvent dériver de cette production : teintureries, couture, broderie, dessin, des secteurs où le Liban possède beaucoup d’atouts. Pour finir, M. Labaki a demandé que le Liban se remette sur la route de la soie, et adopte comme slogan «du mûrier à la cravate». Au nombre des résolutions prises par le forum, qui a clôturé hier ses travaux, figure celle de la renaissance de la «route de la soie» qui va de la Chine à l’ Europe, en passant par l’Inde, l’Iran, la Syrie et le Liban, et la promotion culturelle, économique et touristique des villes situées sur cette célèbre route de 40 000 kilomètres de long. 
 Le Liban a intérêt à relancer la production de la soie, a affirmé hier M. Boutros Labaki, ancien vice-président du CDR, au cours du forum La Route de la soie organisé par l’association Beyrouth patrimoine en collaboration avec l’Escwa et la participation de conférenciers venus de Syrie, d’Iran, du sultanat d’Oman, d’Égypte et du Liban. Pour M. Labaki, la tradition...