Un des documents mis à la disposition de L’Orient-Le Jour par l’association libanaise de défense des droits de l’homme Solide (Soutien aux Libanais détenus et exilés) concerne Joseph Houeiss, qui se trouve sur la liste des 95 détenus de droit commun rendue publique par le procureur général Adnane Addoum jeudi 14 décembre, et qui est détenu à la prison centrale de Damas. Ce document, confié par les parents du prisonnier à l’association Solide, est le verdict rendu par le Tribunal militaire syrien le 4 février 1994, condamnant Joseph Houeiss à 20 ans de prison «pour avoir heurté et tué avec préméditation deux conscrits syriens, sur la route de Dhour Choueir-Bois de Boulogne», le 2 juin 1992 à 19h, «alors qu’il était au volant d’une Mercedes immatriculée 9078». Selon le même texte, l’accusé aurait affirmé pour sa défense «qu’il souffre de problèmes nerveux et de vertiges qui se sont manifestés au moment de l’accident». Ce verdict du Tribunal militaire syrien, selon lequel M. Houeiss aurait commis le crime pour lequel il a été arrêté en territoire libanais, contredit les propos tenus par le procureur général Adnane Addoum, qui avait affirmé dans sa conférence de presse du jeudi 14 décembre que «les prisonniers de droit commun avaient été jugés pour des crimes de droit pénal commis en Syrie, qui relèvent de la compétence des tribunaux syriens».
Un des documents mis à la disposition de L’Orient-Le Jour par l’association libanaise de défense des droits de l’homme Solide (Soutien aux Libanais détenus et exilés) concerne Joseph Houeiss, qui se trouve sur la liste des 95 détenus de droit commun rendue publique par le procureur général Adnane Addoum jeudi 14 décembre, et qui est détenu à la prison centrale de...
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