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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - Une histoire tragi-comique de pylône La même terrible menace pèse toujours sur les écoliers de Taalabaya

Entre l’école St-Élie de Taalabaya (Békaa) et l’EDL, le bras de fer se poursuit. Au cœur du conflit, l’installation dans la cour de l’école d’un pylône de haute tension, qui mettrait en danger la vie de 1 154 enfants et menacerait l’école de fermeture. En attendant la décision du Conseil d’État, prévue pour la mi-janvier, les responsables de l’école et les parents des élèves se sont rendus hier chez le mohafez de la Békaa pour lui expliquer le problème. C’est décidé, le supérieur de l’école des jésuites de Taalabaya, père Paul Browers, compte mobiliser la presse et toutes les personnes de bonne volonté pour éviter la fermeture de l’établissement. Après avoir présenté un recours devant le Conseil d’État et sollicité à plusieurs reprises des rendez vous avec les responsables de l’EDL et du ministère de l’Éducation, il a lancé une vaste campagne de protestation. La semaine dernière, les 1 154 élèves ont organisé un sit-in dans la cour de l’école où l’EDL compte installer un pylône portant six câbles de haute tension. Hier, avec son avocat, Me Khalaf, ses professeurs et de nombreux parents d’élèves, il s’est rendu chez le mohafez de la Békaa Milad Kareh pour lui soumettre le dossier, ainsi qu’une pétition signée par 11 800 personnes, dont les dignitaires religieux de la Békaa et les députés de la région, toutes tendances confondues. Le mohafez a reçu la délégation et a écouté l’exposé du problème, tout en affirmant qu’il s’agit d’une affaire judiciaire et qu’il n’a aucune compétence pour intervenir dans le cours de la justice. L’avocat de l’école a précisé alors que l’on attend toujours la décision du Conseil d’État, ajoutant que, l’école a soumis aux autorités concernées deux rapports, le premier concernant le danger pour la santé et la sécurité des enfants et le second proposant, études à l’appui, une déviation de 76m2, moins coûteuse et plus sûre. En sensibilisant l’opinion publique au sujet de cette affaire, l’école souhaite éviter le fait accompli et le début des travaux annoncé comme imminent par l’entrepreneur. Quant à l’argument de l’EDL selon lequel il ne faut pas créer de précédent, l’avocat de l’école le réfute, rappelant qu’il y a quelque temps le club de Mechref a été dans la même situation et, pour lui, la déviation a été adoptée. Il est vrai qu’il ne s’agissait pas d’une école, gratuite de surcroît.
Entre l’école St-Élie de Taalabaya (Békaa) et l’EDL, le bras de fer se poursuit. Au cœur du conflit, l’installation dans la cour de l’école d’un pylône de haute tension, qui mettrait en danger la vie de 1 154 enfants et menacerait l’école de fermeture. En attendant la décision du Conseil d’État, prévue pour la mi-janvier, les responsables de l’école et les...