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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le transfert des détenus ne peut constituer un épilogue acceptable, selon Solida et la FIDH

Wadih el-Asmar, chargé de mission auprès de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et porte-parole du mouvement Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement), a tenu samedi un point de presse au sein de la FIDH à Paris afin de faire le point sur les dernières évolutions autour de la question des Libanais détenus en Syrie. Dans un communiqué, M. Asmar a affirmé que «la question des Libanais détenus en Syrie a connu de très grande évolutions ces dernières semaines, essentiellement par la reconnaissance officielle du Liban et de la Syrie de ce drame énoncé depuis des années par les familles des victimes et les ONG internationales». «Le transfert de 56 détenus dont 46 Libanais, sept Palestiniens et un Égyptien sont autant de gestes positifs, mais qui ne peuvent en aucun cas constituer un épilogue acceptable à ce drame», a-t-il estimé. «La FIDH et Solida renouvellent leur appui permanent à toutes les initiatives prises par les familles et les associations des droits de l’homme qui les soutiennent au Liban», a souligné M. Asmar. «Nos organisations sont d’ailleurs opposées à toutes les tentatives, en particulier celles émanant du gouvernement libanais, visant à mélanger la question des détenus libanais en Syrie à la question non moins dramatique des disparus de la guerre du Liban. Nombreuses sont les familles qui détiennent des preuves tangibles et vérifiables de la présence de leurs enfants dans les prisons syriennes. Par preuves nous entendons des droits de visite, des documents officiels émanant des autorités libanaises et syriennes, ainsi que des témoignages multiples qui laissent peu de doutes quant à la présence des personnes concernées en Syrie», a-t-il poursuivi. Il a enfin appelé le gouvernement syrien à «prendre les dispositions nécessaires pour libérer tous les détenus arbitrairement en Syrie et pour rendre public le sort qui a été réservé aux autres dans les prisons syriennes». «Il nous paraît impossible que les seuls endroits où les êtres humains puissent disparaître sans laisser de trace soient le Liban et la Syrie», a-t-il conclu.
Wadih el-Asmar, chargé de mission auprès de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et porte-parole du mouvement Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement), a tenu samedi un point de presse au sein de la FIDH à Paris afin de faire le point sur les dernières évolutions autour de la question des Libanais détenus en Syrie. Dans un...