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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-USA Satterfield hué à un concert

Les voix avaient beau être célestes, les chants de Noël divins et l’Orchestre national symphonique mené de main de maître par Walid Gholmieh, les jeunes n’ont pas pour autant perdu leur agressivité. À la fin du concert American voices donné hier soir à l’Unesco en présence de l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield, et alors qu’une salle enthousiaste ovationnait la soprano, le baryton et l’orchestre, des jeunes se sont mis à huer l’ambassadeur, réclamant son départ du Liban. Les voix, d’abord faibles et isolées, se sont amplifiées, reprenant les slogans hostiles habituellement servis dans ce genre de circonstance. Les cris jaillis du fond de la salle ne parvenaient pas tout à fait distinctement au premier rang, où, pourtant, M. Satterfield s’enfonçait dans son fauteuil alors que ses gardes du corps l’entouraient, les yeux aux aguets. L’incident en est resté là et les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour faire taire ceux qui protestaient, leur demandant férocement de sortir de la salle. Avec beaucoup de sang-froid, le baryton et la soprano accompagnés de l’orchestre ont alors entamé le chant Silent night que la salle a repris en chœur. Mais l’ambassadeur et ses gardes du corps se sont précipités vers la sortie avant tout le monde, pour éviter un nouvel incident. En somme, ce fut la seule fausse note de la soirée, une façon comme une autre pour des jeunes frustrés d’exprimer leur colère, sans causer trop de dommages. L’ambassadeur est resté apparemment de marbre et tout est rentré dans l’ordre.
Les voix avaient beau être célestes, les chants de Noël divins et l’Orchestre national symphonique mené de main de maître par Walid Gholmieh, les jeunes n’ont pas pour autant perdu leur agressivité. À la fin du concert American voices donné hier soir à l’Unesco en présence de l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield, et alors qu’une salle enthousiaste...