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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Un prisonnier relâché pour manque de preuves et dix pour avoir purgé leur peine Abou Dehen terrifié à l’idée « de ne pas reconnaître ses enfants »

Le parquet a relâché hier 11 des 54 prisonniers politiques en Syrie pris en charge lundi par l’État libanais, 10 Libanais et un Palestinien. Le procureur général Adnane Addoum a décidé de libérer les 10 Libanais car plus de 10 ans se sont écoulés depuis la date des délits pour lesquels ils ont été condamnés. Ceux-ci sont : Mohammed Saïd Seifeddine (baassiste irakien), Ibrahim Mohammed Harachi, Ali Abou Dehn, Abdelrahman Akkacha, Fadi Chahine Saïd, Fouad Salim Abou Ghader, Salim Aouada, Joseph Hallit (condamné, selon lui, pour collaboration avec les Forces libanaises), Mohammed Nizar Hallak et Saïd Adel Jurdi. Un Palestinien titulaire d’un passeport libanais, Abdallah Kamel Zeid, a également bénéficié de cette mesure pour manque de preuves. Les prisonniers avaient été accusés d’espionnage au profit d’Israël, de meurtres de soldats syriens déployés au Liban, d’attentats à la bombe et de falsification de documents. Les 10 Libanais purgeaient des peines de prison en Syrie, de 10 ans à la perpétuité. Le Palestinien n’avait pas été jugé. «Personne ne peut comprendre ce que nous ressentons», a déclaré l’un d’entre eux devant les caméras de télévision. «J’ai passé 13 ans dans une prison en Syrie. J’avais trois enfants en bas âge au moment de mon incarcération et je suis terrifié à l’idée de ne pas les reconnaître», a ajouté Ali Abou Dehen, natif de Hasbaya. Il a remercié «les journalistes libanais, le patriarche Sfeir, le président Berry et le député Walid Joumblatt qui sont intervenus en notre faveur». De son côté, Joseph Hallit a affirmé qu’il n’y avait plus de prisonniers à Saydnaya, mais «qu’il y en avait peut-être en Syrie, je ne sais pas». M. Addoum a également déféré devant le tribunal militaire huit Libanais soupçonnés de collaboration avec les services secrets israéliens et l’Armée du Liban-Sud, et d’avoir effectué un entraînement militaire en Israël. Deux autres Libanais ont été déférés devant un tribunal civil au Nord pour le meurtre de soldats syriens.
Le parquet a relâché hier 11 des 54 prisonniers politiques en Syrie pris en charge lundi par l’État libanais, 10 Libanais et un Palestinien. Le procureur général Adnane Addoum a décidé de libérer les 10 Libanais car plus de 10 ans se sont écoulés depuis la date des délits pour lesquels ils ont été condamnés. Ceux-ci sont : Mohammed Saïd Seifeddine (baassiste irakien),...