Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Affaire Geagea : tendance favorable à l’amnistie, annonce Naïm

L’ancien gouverneur de la Banque centrale, Me Edmond Naïm, a révélé avoir «noté, auprès de certains responsables, une tendance favorable à l’amnistie du Dr Samir Geagea». Dans une déclaration faite à la presse à partir de Bkerké où il s’est rendu hier en compagnie de son confrère Me Assaad Abi Raad, Me Naïm a assuré que deux voies permettent d’aboutir à la libération du chef des Forces libanaises : «Une amnistie spéciale ou une amnistie globale émanant du Parlement». «Personnellement, je souhaite au Dr Geagea une amnistie globale qui le rendrait non seulement à sa famille, mais aussi à l’État et à la vie politique, car, à mon avis, le Dr Geagea est un homme politique important à qui il doit être permis de faire entendre la voix de ses nombreux partisans», a-t-il ajouté. Me Naïm a souligné l’existence de «démarches entreprises en ce sens tant par plusieurs députés que par Mme Geagea elle-même. Ces démarches intensives ont débuté dès l’arrestation du Dr Geagea et ne datent donc pas d’aujourd’hui». «J’ai remarqué, auprès de certains responsables, une tendance favorable à l’amnistie», a conclu Me Naïm. Geagea : l’État cherche à m’isoler définitivement Par ailleurs, cité par l’un de ses avocats dans le cadre d’une interview accordée à l’hebdomadaire Magazine, le chef des Forces libanaises a assuré que «la décision de me libérer est déjà prise, mais l’exécution pourrait avoir lieu d’ici un mois ou un an». Il a ajouté que «le pouvoir a décidé de m’isoler définitivement de la société. Cette condamnation à l’isolement qui s’ajoute aux sentences politiques prononcées contre moi constituent un jugement sans précédent dans les annales libanaises depuis l’indépendance». À la question de savoir s’il regrette maintenant sa décision de se livrer aux autorités, le Dr Geagea a répondu qu’il se trouvait alors devant trois options : quitter le pays, résister ou rentrer dans les rangs «en acceptant d’approuver des lois dont nous n’étions pas convaincus, notamment au niveau de la loi électorale et des naturalisations. J’ai donc pris l’option que l’on connaît. Si c’était à refaire, je choisirais la même voie pour que l’espoir subsiste». Prié d’indiquer s’il préférait être libéré dans le cadre d’une grâce présidentielle ou bien dans celui d’un amendement de la loi d’amnistie, il a répondu que «le président de la République peut demander au Parlement l’amendement de la loi d’amnistie de 1991. Il aura ainsi réalisé son slogan d’instituer l’État de droit et assuré l’égalité de tous devant la loi».
L’ancien gouverneur de la Banque centrale, Me Edmond Naïm, a révélé avoir «noté, auprès de certains responsables, une tendance favorable à l’amnistie du Dr Samir Geagea». Dans une déclaration faite à la presse à partir de Bkerké où il s’est rendu hier en compagnie de son confrère Me Assaad Abi Raad, Me Naïm a assuré que deux voies permettent d’aboutir à la...