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Actualités - CHRONOLOGIE

La Knesset adopte un amendement à la loi électorale, mais ne décide pas encore sa propre dissolution Netanyahu remporte un premier succès en trompe-l’œil au Parlement

L’ex-Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu a franchi hier au Parlement un premier obstacle pour son éventuel retour au pouvoir, mais dans des conditions qu’il souhaitait éviter. La Knesset a adopté en lecture préliminaire un amendement à la loi électorale, surnommé par la presse «loi Netanyahu», visant à permettre à tout citoyen, et non plus seulement aux députés, d’être candidat au poste de Premier ministre après la démission du chef de gouvernement actuel Ehud Barak. M. Netanyahu, ayant renoncé l’an dernier à son mandat de député dans la foulée de sa cuisante défaite électorale face à M. Barak, n’était pas éligible. L’amendement a été approuvé par 67 voix contre 35 et 3 abstentions. Trois votes, qui devraient avoir lieu au début de la semaine prochaine, sont toutefois nécessaires pour que cette proposition ait force de loi. Mais dans ce scénario, le Parlement actuel resterait en place. Or, M. Netanyahu a clairement fait savoir mardi devant le comité central du Likoud, son parti dont il aspire à reprendre la direction, qu’il préfère des élections générales pour le Parlement et le poste de Premier ministre à un scrutin qui serait limité au seul poste de chef de gouvernement. «Pour que l’État se sorte de la crise actuelle, il faut des élections générales», a-t-il proclamé en soulignant que «personne ne peut gérer le pays avec la composition actuelle de la Knesset». M. Netanyahu estime, qu’en cas de victoire à des élections spéciales, il ne disposerait pas d’une majorité parlementaire pour mener à bien sa politique. L’alternative consisterait pour le Parlement à voter la semaine prochaine en deuxième et troisième lecture une proposition de loi de dissolution du Parlement déjà adoptée en première lecture le 28 novembre. Dans ce cas, M. Netanyahu pourrait se présenter sans modification de la loi électorale et les Israéliens choisiraient leur Premier ministre et leurs députés, comme le souhaite l’ancien Premier ministre. Le suspense porte sur la décision que prendra le président du Parlement Avraham Burg qui peut choisir la semaine prochaine d’examiner en premier soit la proposition de «loi Netanyahu», soit la proposition de dissolution du Parlement. Selon la radio publique, M. Burg qui est membre du Parti travailliste a toute chance de préférer la première option pour éviter des législatives qui s’annoncent périlleuses pour son parti, selon les derniers sondages. Le puissant parti ultraorthodoxe Shass qui, avec ses 17 députés, fait et défait les majorités est hostile à des législatives anticipées qui risqueraient de réduire son influence. Seule certitude : le temps presse. Le comité central du Likoud a fixé mardi au 19 décembre les primaires au cours desquelles sera désigné le candidat de cette formation. Dans la pratique, les votes en première, deuxième et troisième lecture de la «loi Netanyahu», devraient impérativement avoir lieu d’ici au 19 décembre. En outre, la clôture des candidatures est fixée au 25 décembre. Selon tous les sondages d’opinion, M. Netanyahu, qui a annoncé publiquement dimanche sa candidature aux fonctions de Premier ministre, battrait largement M. Barak si des élections avaient lieu actuellement. Le président israélien Moshé Katzav, un ancien député du Likoud, s’est prononcé pour des élections générales. «Il y a toute les raisons pour que le Parlement se dissolve afin de préserver la stabilité du pays», a affirmé à la radio publique le président.
L’ex-Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu a franchi hier au Parlement un premier obstacle pour son éventuel retour au pouvoir, mais dans des conditions qu’il souhaitait éviter. La Knesset a adopté en lecture préliminaire un amendement à la loi électorale, surnommé par la presse «loi Netanyahu», visant à permettre à tout citoyen, et non plus seulement aux...