Actualités - REPORTAGES
L’urbanisation freinée à temps !
Par BAAKLINI Suzanne, le 13 décembre 2000 à 00h00
Si les plages restantes de Tyr n’avaient pas été classées réserve naturelle, il est aisé de deviner ce qu’il en serait advenu. Il suffit de porter son regard vers la partie de la côte désormais bétonnée de la ville pour comprendre l’urgence d’une telle mesure. Mais ce n’est pas tout. Malek Ghandour, secrétaire général de Amwaj al-Bi’a, une association à laquelle on doit, ainsi qu’au Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement, l’idée de la préservation du littoral de Tyr, montre du doigt une vague construction inachevée à même le sable, sur la plage désormais classée. «Ces gens-là avaient obtenu du gouvernement, il y a plusieurs années, un permis d’exploitation de ce terrain public, rappelle-t-il. Quand nos efforts pour faire classer le site ont été connus, ils se sont dépêchés de commencer leur construction. Heureusement, la loi a été adoptée et les autorités concernées ont interrompu les travaux. Ce n’est là qu’un exemple de ce qui aurait pu arriver à la côte si l’urbanisation sauvage n’avait pas été freinée.» Mais il est remarquable de constater que, pour la première fois, une réserve va figurer sur un nouveau plan d’urbanisme, celui qui est en préparation pour la ville de Tyr.
Si les plages restantes de Tyr n’avaient pas été classées réserve naturelle, il est aisé de deviner ce qu’il en serait advenu. Il suffit de porter son regard vers la partie de la côte désormais bétonnée de la ville pour comprendre l’urgence d’une telle mesure. Mais ce n’est pas tout. Malek Ghandour, secrétaire général de Amwaj al-Bi’a, une association à...
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