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Actualités - REPORTAGES

De sévères pénalités qui attendent d’être appliquées

 La gestion de la grande réserve de Tyr, totalisant plus de trois millions huit cent mille mètres carrés de surface, revient, selon la loi, à un comité formé de cinq membres : des représentants du conseil municipal et des associations locales, Amwaj al-Bi’a et le Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement. L’exploitation touristique de la plage publique est du ressort de la municipalité. La réserve est placée sous la tutelle du ministère de l’Environnement et/ou le ministère de l’Agriculture. La loi précise également qu’une collaboration doit être établie entre le comité directeur de la réserve et les ministères concernés, le CNRS et les ONG écologiques. Toujours selon le texte, le financement de la gestion de la réserve peut être puisé dans les budgets des ministères, des ONG, de la municipalité, du Pnud et autres organisations internationales s’intéressant aux réserves naturelles. Il peut aussi être assuré par des dons divers. Pour l’entretien de la réserve, la législation prévoit le reboisement de certaines parties sous la supervision de spécialistes, la création des conditions propices à la reproduction des espèces animales diverses, la formation de volières d’aquariums et de pépinières. La loi prohibe par ailleurs toute action pouvant causer un tort à la nature au sein de la réserve et ne permet l’entrée de la partie protégée qu’aux responsables de la gestion, aux experts en environnement et aux biologistes, dans le but d’étudier la faune et la flore. Par ailleurs, tout contrevenant est condamné, selon la gravité de son acte, à un procès verbal allant de 500 000 à deux millions de livres libanaises. S’il a causé un tort majeur au milieu naturel, il risque la prison d’une semaine à un mois, une peine qui double en cas de récidive. L’argent récolté par les procès verbaux revient à la direction de la réserve. 
 La gestion de la grande réserve de Tyr, totalisant plus de trois millions huit cent mille mètres carrés de surface, revient, selon la loi, à un comité formé de cinq membres : des représentants du conseil municipal et des associations locales, Amwaj al-Bi’a et le Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement. L’exploitation touristique de la plage publique...