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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Lahoud réitère son appel aux Nations unies pour l’accélération de l’opération de déminage Knutsson : Le Liban doit assumer le contrôle total de la région jusqu’à la ligne bleue

Le président de la République Émile Lahoud a exprimé l’espoir de voir la Finul persister dans l’accomplissement de sa tâche, surtout au niveau du maintien de l’ordre dans la zone frontalière, de l’assistance offerte aux habitants et du déminage de la région. Il a également rendu hommage aux unités de déminage et souhaité qu’elles intensifient leurs activités pour permettre le libre déplacement de la population et des forces de sécurité en direction de la frontière internationale. Le chef de l’État a remercié la Finul pour les sacrifices consentis depuis sa fondation en 1978 dans le dessein d’assurer l’exécution de la résolution 425 du Conseil de sécurité. Le président Lahoud s’adressait à M. Rolf Knutsson, représentant personnel du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, pour le Liban-Sud, venu lui faire ses adieux à l’occasion de son prochain départ du Liban. M. Knutsson était accompagné de M. Najib Friji, chef du centre d’informations des Nations unies à Beyrouth. M. Knutsson a informé le président Lahoud qu’il a été désigné au poste de secrétaire général exécutif des Nations unies pour les indemnités de guerre irakiennes et qu’il sera remplacé au Liban par M. Staffan de Mistura (de nationalité suédoise). M. Lahoud l’a remercié pour les efforts déployés et lui a souhaité plein succès dans la nouvelle mission qui lui est assignée. À sa sortie du palais présidentiel, M. Knutsson a déclaré à la presse qu’il se trouvait à Baabda pour faire ses adieux au président Lahoud à l’issue de sa nomination à un nouveau poste. «Comme je l’ai assuré au président Lahoud, j’ai eu le privilège, durant les quatre derniers mois, de travailler et de résider à Beyrouth, en cette période décisive où le Liban a retrouvé son unité après deux décennies d’occupation d’une partie de son territoire, au moment où le Liban se trouve au seuil de l’avenir brillant et prospère que nous lui souhaitons. Ma mission au Liban, ainsi que celle de mon successeur M. Staffan de Mistura qui est attendu à Beyrouth au cours de janvier prochain, illustrent l’engagement profond du secrétaire général des Nations unies envers la sauvegarde et la consolidation des réalisations importantes accomplies conjointement par le Liban et les Nations unies dans l’exécution de la résolution 425. Comme je l’ai dit au président Lahoud lors de nos entretiens, ces réalisations doivent être suivies d’une paix globale, juste et permanente au Moyen-Orient. Les tragiques évènements qui se déroulent actuellement en Palestine viennent souligner le besoin et l’urgence d’une telle paix régionale. Entre-temps, il est essentiel de maintenir la paix et le calme tout au long de la ligne bleue pour contribuer efficacement à l’instauration de cette paix. Le gouvernement libanais a adopté des mesures significatives et courageuses pour étendre sa souveraineté et son autorité au Liban-Sud. Mais, comme le soulignait le secrétaire général des Nations unies dans son rapport soumis récemment au Conseil de sécurité, il reste beaucoup à faire à ce niveau et nous espérons que le gouvernement libanais fera le nécessaire pour assumer le contrôle total de la région jusqu’à la ligne bleue. J’ai assuré au président Lahoud l’entière disposition des Nations unies à déployer tous les efforts nécessaires pour appuyer l’action du gouvernement libanais dans ce sens», a-t-il poursuivi. En conclusion, M. Knutsson a assuré qu’Israël, à son tour, «doit aussi respecter la ligne bleue sur le terrain, tout comme dans l’espace aérien. En bref, toutes les parties concernées doivent remplir leur part de l’accord conclu, afin de laisser une chance à la paix». Prié de donner son opinion sur les récentes agressions israéliennes contre Kfarchouba et Chebaa, M. Knutsson a répondu que «les deux parties se livrent à des violations des accords conclus. Pour les Nations unies, ces violations doivent cesser, tout comme doivent cesser les menaces proférées de part et d’autre, afin de contribuer à instaurer le calme et la sécurité le long de la ligne bleue».
Le président de la République Émile Lahoud a exprimé l’espoir de voir la Finul persister dans l’accomplissement de sa tâche, surtout au niveau du maintien de l’ordre dans la zone frontalière, de l’assistance offerte aux habitants et du déminage de la région. Il a également rendu hommage aux unités de déminage et souhaité qu’elles intensifient leurs activités pour...